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Et c'est comme ça qu'on a décidé de tuer mon oncle / Rohan O'Grady
Titre : Et c'est comme ça qu'on a décidé de tuer mon oncle Type de document : texte imprimé Auteurs : Rohan O'Grady, Auteur ; Morgane Saysana, Traducteur Editeur : Monsieur Toussaint Louverture Année de publication : 2019 Collection : Monsieur Toussaint Laventure Nombre de pages : 300 Format : 15 x 22,5 cm ISBN : 979-10-90724-67-9 Prix : 17,50 € Langues originales : Anglais (eng) Catégories : [Genre] Romans Mots-clés : Suspense Appréciation : Très bon livre Catégorie d'âge : Adolescence Permalink : https://livrjeun.bibli.fr/index.php?lvl=notice_display&id=34468 Et c'est comme ça qu'on a décidé de tuer mon oncle [texte imprimé] / Rohan O'Grady, Auteur ; Morgane Saysana, Traducteur . - [S.l.] : Monsieur Toussaint Louverture, 2019 . - 300 ; 15 x 22,5 cm. - (Monsieur Toussaint Laventure) .
ISBN : 979-10-90724-67-9 : 17,50 €
Langues originales : Anglais (eng)
Catégories : [Genre] Romans Mots-clés : Suspense Appréciation : Très bon livre Catégorie d'âge : Adolescence Permalink : https://livrjeun.bibli.fr/index.php?lvl=notice_display&id=34468 Avis des lecteurs : 1 analyse(s), ajoutez la vôtre !
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Très bon livre Rozenn COURAUDBarnaby et Christie, deux enfants terribles, arrivent sur l'île d'un archipel au large de la Colombie britannique. Barnaby, orphelin habitué des pensionnats, doit y passer l'été et retrouver son oncle et tuteur légal, Sylvester. Christie, elle, y est envoyée par sa propre mère qui l'élève seule et travaille durement. Les deux enfants espiègles, d'abord ennemis, vont devenir très complices. Et, rapidement, Barnaby confie à Christie que son oncle le maltraite. A sa majorité, le garçon doit hériter d'une somme de 10 millions de dollars. Il sait que le tyran lui prendra même un jour la vie pour toucher le pactole à sa place. Sur cette île luxuriante et mystérieuse, Barnaby et Christie vont en venir à préméditer le meurtre de l'oncle odieux.
Mais tout n'est pas si simple quand ce dernier paraît être aux yeux de tout le monde un homme charmant... Que Barnaby est presque adopté par les Brooks, un vieux couple qui a perdu son fils à la guerre et qui prend le garçon pour sa réincarnation ; que les surveille d'un oeil le seul homme de loi de l'île, le sergent Coulter, un trentenaire solitaire hanté par ses souvenirs de guerre et que rôde un couguar blessé que les deux enfants vont presque apprivoiser...
Et la mort est partout : la presque totalité des jeunes natifs de l'île ne sont jamais revenus de la guerre (la Seconde Guerre mondiale), le monument aux morts et le cimetière, terrains de rencontres et de jeux des deux enfants le prouvent. Les habitants de l'île sont presque tous veufs, célibataires, bref des solitaires plutôt vieillissants (Mme Nielsen qui recueille Christie, M. Duncan et sa fille, Lady Syddyns, Miss Proudfoot...).
L'auteure place la nature comme la scène de ce grand théâtre (des détails sur la végétation somptueuse de l'île, l'importance du rôle des animaux : le couguar Une-Oreille, le taureau nommé le Duc de Fer, Trixie la chèvre, Shep le vieux chien...). Sans parler des quelques touches de magie, de surnaturel (le domaine perdu en forêt de Mme Nielsen qui ressemble à une petite maison de fée ; la plage maudite dont les enfants s'approcheront ; l'hypnose que l'oncle pratique pour manipuler Barnaby ; les Indiens et leur prières ; l'anecdote de la voyante de M. et Mme Brooks...).
Tous ces ingrédients font de ce roman un cocktail littéraire insolite. Thriller, roman à suspense, policier ? Dénonciation des ravages de la guerre, de la maltraitance infantile ? Ce roman oublié depuis environ trente ans (il est paru initialement en 1963) est qualifié de "joyeusement sinistre" par le Washington Post et l'éditeur le décrit comme une "oeuvre intelligente, à l'écriture foisonnante, impossible à lâcher, (qui) se révélera un peu plus à chaque lecture" : nul doute que la riche palette des personnages, dans le fond très sensibles, y est pour beaucoup.
N'oublions pas le titre original Let's Kill Uncle, encore plus provoquant que son titre traduit. Il faut également noter la couverture originale d'Edward Gorey (dont l'oeuvre elle-même est assez déroutante), qui présente bien le propos et la belle facture du livre dont la tranche est étonnamment verte.
Pour les jeunes et très bons lecteurs à partir de l'adolescence mais aussi pour les adultes.