

Bonne nuit, M. Tom [texte imprimé] / Michelle Magorian, Auteur ; Johanna Kang, Illustrateur ; Janine Hérisson, Traducteur . - Paris cedex 07 (5, rue Sébastien-Bottin, 75328) : Gallimard, 1994. - (Lecture junior) . ISBN : 978-2-07-055134-7
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Hélène WEIS (novembre 1994)
Récit extrêmement émouvant que l'histoire de William, battu par sa mère et miraculeusement recueilli par un vieil homme bourru, Monsieur Tom, parce qu'il fait partie des enfants évacués de Londres avant le blitz.
Le premier tome décrit l'attachement progressif des deux héros, sous leurs deux points de vue : celui de l'enfant perdu, qui ne sait ni courir ni sourire et celui de l'homme blessé, qui a perdu autrefois sa femme et son bébé. Après six mois paisibles où William apprend à lire et à se faire des amis, sa mère le rappelle, hélas...
Le roman touche sans cesse la corde sensible, du malheur de l'enfant à celui des adultes. Il décrit avec complaisance une campagne idyllique où la fraternité prévaut sur la violence, celle d'un monde en guerre.
On s'attache d'abord à cette atmosphère chaleureuse de pots de thé et de tartines où chacun sait panser les plaies de l'âme. Et progressivement, on regrette le manque de distance d'un récit un peu piégeant et répétitif. Il n'est pas sûr que Michèle Magorian ait le souffle d'une vraie et longue saga. Noter aussi l'évocation de la maltraitance, pénible pour de trop jeunes enfants.
Le premier tome décrit l'attachement progressif des deux héros, sous leurs deux points de vue : celui de l'enfant perdu, qui ne sait ni courir ni sourire et celui de l'homme blessé, qui a perdu autrefois sa femme et son bébé. Après six mois paisibles où William apprend à lire et à se faire des amis, sa mère le rappelle, hélas...
Le roman touche sans cesse la corde sensible, du malheur de l'enfant à celui des adultes. Il décrit avec complaisance une campagne idyllique où la fraternité prévaut sur la violence, celle d'un monde en guerre.
On s'attache d'abord à cette atmosphère chaleureuse de pots de thé et de tartines où chacun sait panser les plaies de l'âme. Et progressivement, on regrette le manque de distance d'un récit un peu piégeant et répétitif. Il n'est pas sûr que Michèle Magorian ait le souffle d'une vraie et longue saga. Noter aussi l'évocation de la maltraitance, pénible pour de trop jeunes enfants.