La chasse aux enfants / Bertrand Solet
La chasse aux enfants [texte imprimé] / Bertrand Solet, Auteur . - Paris cedex 13 (25 avenue Pierre de Coubertin, 75211) : Syros, 1992. - (Les uns les autres) .
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Coup de coeur
Bertrand Solet a souvent abordé les problèmes touchant aux droits de l'homme. Cette fois, il s'agit des droits de l'enfant et du droit essentiel de vie, tout simplement. De plus, son récit n'est pas historique mais contemporain. Il s'agit en effet d'une véritable extermination d'enfants dérangeants parce que sans famille, souvent, pauvres et démunis, toujours, et cela se passe de nos jours au Brésil. Un roman qui ne se raconte pas. Il faut le lire. C'est indispensable !
L'auteur a réussi, sans aucune complaisance ni facilité, à tenir son lecteur en haleine tout en lançant un cri d'alarme, ce cri contenu dans le titre. Est-il possible qu'une telle situation puisse encore exister dans ce pays ? Nous ne sommes pas en Somalie, ici les enfants ne meurent pas de faim, on les assassine, officiellement, par tueurs interposés et payés pour cela. Et pour quelle raison ? Parce qu'ils sont livrés à eux-mêmes et dérangent. On comprend en effet que, pour le tourisme par exemple, une telle misère qui ne se cache pas (car ces enfants-là sont comme les autres, ceux dont on s'occupe, ils veulent vivre à tous prix) soit inacceptable. Alors, on les chasse et pour en finir avec les plus audacieux, on les tue. Quelle honte ! Quel scandale ! Sur notre planète, de l'autre côté de l'Atlantique.
Un livre important.
Roger BOQUIE (novembre 1992)
Du haut des buildings chics et fleuris de la grande ville brésilienne, les officiers de police observent les "favelas", ces bidonvilles où pullulent les gamins abandonnés, livrés à la drogue, au vol et à la mendicité. Faudra-t-il envoyer les escadrons de la mort pour s'en débarrasser ?
En quelques tableaux rapides où les personnages principaux sont campés dans leur lutte quotidienne pour la survie : un jeune chef de bande et ses copains, un prêtre, un policier pleutre..., Bertrand Solet témoigne avec une efficace sobriété de cette tragédie sans fin dans laquelle sont inéluctablement emprisonnés les enfants des rues : pas de happy end sentimental, mais une mort violente qui met fin à une vie de misère. Enfin un récit qui remplit le contrat de la collection - des jeunes parlent aux jeunes - sans excès démagogique !
Hélène WEIS (septembre 1992)
Fiche propriété de la Ville de Nantes.
L'auteur a réussi, sans aucune complaisance ni facilité, à tenir son lecteur en haleine tout en lançant un cri d'alarme, ce cri contenu dans le titre. Est-il possible qu'une telle situation puisse encore exister dans ce pays ? Nous ne sommes pas en Somalie, ici les enfants ne meurent pas de faim, on les assassine, officiellement, par tueurs interposés et payés pour cela. Et pour quelle raison ? Parce qu'ils sont livrés à eux-mêmes et dérangent. On comprend en effet que, pour le tourisme par exemple, une telle misère qui ne se cache pas (car ces enfants-là sont comme les autres, ceux dont on s'occupe, ils veulent vivre à tous prix) soit inacceptable. Alors, on les chasse et pour en finir avec les plus audacieux, on les tue. Quelle honte ! Quel scandale ! Sur notre planète, de l'autre côté de l'Atlantique.
Un livre important.
Roger BOQUIE (novembre 1992)
Du haut des buildings chics et fleuris de la grande ville brésilienne, les officiers de police observent les "favelas", ces bidonvilles où pullulent les gamins abandonnés, livrés à la drogue, au vol et à la mendicité. Faudra-t-il envoyer les escadrons de la mort pour s'en débarrasser ?
En quelques tableaux rapides où les personnages principaux sont campés dans leur lutte quotidienne pour la survie : un jeune chef de bande et ses copains, un prêtre, un policier pleutre..., Bertrand Solet témoigne avec une efficace sobriété de cette tragédie sans fin dans laquelle sont inéluctablement emprisonnés les enfants des rues : pas de happy end sentimental, mais une mort violente qui met fin à une vie de misère. Enfin un récit qui remplit le contrat de la collection - des jeunes parlent aux jeunes - sans excès démagogique !
Hélène WEIS (septembre 1992)
Fiche propriété de la Ville de Nantes.