

Le grand livre de l'inutile [texte imprimé] / Bruno Gibert, Auteur ; Bruno Gibert, Illustrateur . - Paris (17 rue de l'Université, 75007) : La Partie, 2023 . - 200 ; 16,5 x 22 cm. ISBN : 978-2-492-76859-0 : 22,50 €
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Coup de coeur
Emmanuelle DIDIERJEAN
Comment résumer un tel livre ? Ce serait tout simplement inutile !
Voici un album peu conventionnel qui, d'emblée, déconcerte par son format se rapprochant plutôt d'un roman par ses dimensions et son épaisseur.
La quatrième de couverture interpelle : « Malgré son titre, rien n'est inutile dans ce livre. Chaque page ne sert qu'à étonner, cogiter, renverser ! » Le ton est donné.
C'est en fait un véritable condensé de jeux de mots, jeux visuels et typographiques qui exploitent les contraires (une groseille/une maigreseille), les impossibles (souffler sur les bougies de la photo), le déroutant (des gros mots écrits en tout petits) dans le but de faire s'interroger le lecteur. De là naît l'humour, véritable moteur de l'ouvrage.
Seulement quatre couleurs sont utilisées : le bleu, le rouge, le blanc et le noir dans différentes nuances. Cela permet de bien délimiter les opposés à travers des teintes tranchées et vives. Les illustrations sont principalement réalisées à partir de photos, dessins, mais aussi formes géométriques et différentes tailles de typographie, ce qui gomme la frontière entre texte et image, et rompt avec la monotonie.
L'album fonctionne beaucoup sur l'utilisation de la double-page qui permet notamment de jouer sur les contradictions. Il rappelle aussi les « livres dont vous êtes le héros » par sa proximité avec le lecteur, l'auteur s'adressant directement à lui.
Ce "non-sense" à l'oeuvre dans le livre évoque, par certains aspects, celui de Lewis Carroll qui se plaisait à créer des mondes renversants, à écrire des poèmes surprenants et à jouer sur les contraires.
Au fond, le sens n'est-il pas celui que l'on veut bien donner aux choses ?
Voici un album peu conventionnel qui, d'emblée, déconcerte par son format se rapprochant plutôt d'un roman par ses dimensions et son épaisseur.
La quatrième de couverture interpelle : « Malgré son titre, rien n'est inutile dans ce livre. Chaque page ne sert qu'à étonner, cogiter, renverser ! » Le ton est donné.
C'est en fait un véritable condensé de jeux de mots, jeux visuels et typographiques qui exploitent les contraires (une groseille/une maigreseille), les impossibles (souffler sur les bougies de la photo), le déroutant (des gros mots écrits en tout petits) dans le but de faire s'interroger le lecteur. De là naît l'humour, véritable moteur de l'ouvrage.
Seulement quatre couleurs sont utilisées : le bleu, le rouge, le blanc et le noir dans différentes nuances. Cela permet de bien délimiter les opposés à travers des teintes tranchées et vives. Les illustrations sont principalement réalisées à partir de photos, dessins, mais aussi formes géométriques et différentes tailles de typographie, ce qui gomme la frontière entre texte et image, et rompt avec la monotonie.
L'album fonctionne beaucoup sur l'utilisation de la double-page qui permet notamment de jouer sur les contradictions. Il rappelle aussi les « livres dont vous êtes le héros » par sa proximité avec le lecteur, l'auteur s'adressant directement à lui.
Ce "non-sense" à l'oeuvre dans le livre évoque, par certains aspects, celui de Lewis Carroll qui se plaisait à créer des mondes renversants, à écrire des poèmes surprenants et à jouer sur les contraires.
Au fond, le sens n'est-il pas celui que l'on veut bien donner aux choses ?