

Ce que disent les rêves [texte imprimé] / Muriel Bloch, Auteur ; Fanny Michaëlis, Illustrateur . - Paris cedex 07 (5, rue Sébastien-Bottin, 75328) : Gallimard, 2022 . - 96 ; 20,3 x 26,2 cm. - (Giboulées) . ISBN : 978-2-07-512614-4 : 18 €
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Très bon livre
Anne THOUZEAU
Rêves et contes se partagent les peurs et les désirs de l'humanité et ce n'est pas étonnant s'ils sont si souvent liés. Dans ce recueil joliment illustré, Muriel Bloch invite son lecteur à découvrir ce compagnonnage à travers le temps et l'espace. De la Louisiane à l'Australie, de la Colombie à l'Irlande, le lecteur voyage ainsi dans 24 contes, étiologiques, initiatiques, féériques ou zen.
Parmi ses 24 récits (d'une à cinq pages), j'ai particulièrement apprécié La création du loup (conte bulgare qui explique à la fois comment le loup est né et pourquoi la mer est salée), Le cadeau de l'ange (conte polonais de tradition juive dans lequel un rabbin et sa femme mettent au monde un enfant possédant la mémoire du monde), Le rêve d'Ibn Aswia (conte comorien, dont le héros n'est pas sans rappeler Nasreddine Hodja), Le rêve au secret (conte japonais qui fait la part belle au rêve, à la confiance et à l'amour) ou encore La jeune fille enlevée (conte fort amusant de Roger Caillois).
La langue de la conteuse est belle, simple et imagée, invitant chaque lecteur à une douce rêverie éveillée. Pour chaque conte, Fanny Michaëlis propose une illustration onirique en pleine page ou en vignettes dans des dominantes de vert, de bleu et de violet.
Un recueil dont la conclusion pourrait être « mieux vaut vivre son rêve que de rêver sa vie » comme l'écrit Muriel Bloch dans sa préface.
A partager absolument !
Parmi ses 24 récits (d'une à cinq pages), j'ai particulièrement apprécié La création du loup (conte bulgare qui explique à la fois comment le loup est né et pourquoi la mer est salée), Le cadeau de l'ange (conte polonais de tradition juive dans lequel un rabbin et sa femme mettent au monde un enfant possédant la mémoire du monde), Le rêve d'Ibn Aswia (conte comorien, dont le héros n'est pas sans rappeler Nasreddine Hodja), Le rêve au secret (conte japonais qui fait la part belle au rêve, à la confiance et à l'amour) ou encore La jeune fille enlevée (conte fort amusant de Roger Caillois).
La langue de la conteuse est belle, simple et imagée, invitant chaque lecteur à une douce rêverie éveillée. Pour chaque conte, Fanny Michaëlis propose une illustration onirique en pleine page ou en vignettes dans des dominantes de vert, de bleu et de violet.
Un recueil dont la conclusion pourrait être « mieux vaut vivre son rêve que de rêver sa vie » comme l'écrit Muriel Bloch dans sa préface.
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