La jeune fille et le chat
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Très bon livre
Marie-Paule DESSAIVRE
L'action se situe en 1348, dans le Dauphiné, au début de la Grande Peste qui a ravagé l'Europe à la fin du XIVe siècle. Bertille, 13 ans, vit dans la ferme de son oncle, pour aider aux travaux de la maison. A rebours des habitudes de l'époque, qui prenait plutôt ces animaux pour des créatures diaboliques, elle s'attache à un chat qu'elle appelle Miron.
Un soir, un moine, frère Philippe, revenant de pèlerinage à Jérusalem, demande le gîte à la ferme et l'oncle l'accueille très volontiers. Le moine repart le lendemain en recommandant de garder les chats, parce qu'ils chassent les rats, qui sont les véritables vecteurs de la peste, qui vient justement d'apparaître dans la région. Lorsqu'elle se rend au bourg voisin, Bertille découvre qu'il a été décimé par l'épidémie et que des individus défilent en procession en se flagellant. A une femme qui lui demande comment ils se protègent à la ferme, elle dit que c'est grâce aux chats.
Dès lors, elle devient suspecte aux yeux de la majorité des gens. Quand elle apprend qu'on veut brûler tous les chats sur un bûcher, elle s'enfuit avec Miron. Son intention est de retourner auprès de ses frères et de son père, bottier dans la ville de La Côte.
Elle doit affronter de nombreux périls : maisons et rues pleines de cadavres, personnes agonisantes, brigands, absence de sa famille en ville. Sans compter qu'elle n'a pas apporté de provisions et qu'elle est bientôt pourchassée par la troupe du sergent de la ville.
Son but est alors de rejoindre le monastère St-Antoine où vit le frère Philippe. Son ancien voisin, Quentin, fait alors le trajet avec elle.
Catherine Cuenca confirme qu'elle est habile à restituer l'atmosphère d'une période historique, en donnant vie à des personnages attachants. Les péripéties que traverse son héroïne donnent du piment à son intrigue, qui, sans être d'une grande originalité, capte l'intérêt et fait connaître un moment important dans l'histoire de l'Europe. Au sortir d'une pandémie, cela peut faire réfléchir aux comportements humains face à la maladie, à des siècles de distance.
Un soir, un moine, frère Philippe, revenant de pèlerinage à Jérusalem, demande le gîte à la ferme et l'oncle l'accueille très volontiers. Le moine repart le lendemain en recommandant de garder les chats, parce qu'ils chassent les rats, qui sont les véritables vecteurs de la peste, qui vient justement d'apparaître dans la région. Lorsqu'elle se rend au bourg voisin, Bertille découvre qu'il a été décimé par l'épidémie et que des individus défilent en procession en se flagellant. A une femme qui lui demande comment ils se protègent à la ferme, elle dit que c'est grâce aux chats.
Dès lors, elle devient suspecte aux yeux de la majorité des gens. Quand elle apprend qu'on veut brûler tous les chats sur un bûcher, elle s'enfuit avec Miron. Son intention est de retourner auprès de ses frères et de son père, bottier dans la ville de La Côte.
Elle doit affronter de nombreux périls : maisons et rues pleines de cadavres, personnes agonisantes, brigands, absence de sa famille en ville. Sans compter qu'elle n'a pas apporté de provisions et qu'elle est bientôt pourchassée par la troupe du sergent de la ville.
Son but est alors de rejoindre le monastère St-Antoine où vit le frère Philippe. Son ancien voisin, Quentin, fait alors le trajet avec elle.
Catherine Cuenca confirme qu'elle est habile à restituer l'atmosphère d'une période historique, en donnant vie à des personnages attachants. Les péripéties que traverse son héroïne donnent du piment à son intrigue, qui, sans être d'une grande originalité, capte l'intérêt et fait connaître un moment important dans l'histoire de l'Europe. Au sortir d'une pandémie, cela peut faire réfléchir aux comportements humains face à la maladie, à des siècles de distance.
