Ce qui coule dans nos veines / Sophie Adriansen
Ce qui coule dans nos veines [texte imprimé] / Sophie Adriansen, Auteur . - Nantes (Impasse du Forgeron CP 910) : Gulf Stream, 2019 . - 272 ; 14,1 x 22,1 cm. - (Electrogène) . ISBN : 978-2-35488-694-3 : 17 €
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Bon livre
Françoise AUNEAU
Garance et Adam sont en classe de prépa, ils sont amoureux, leur avenir semble tout tracé et heureux. Adam appelle cela l'évidence ! Très vite pourtant, Adam tombe malade et refuse la transfusion sanguine qui pourrait le soigner.
Ce qui coule dans nos veines est un roman d'alerte et de questionnements sur les dangers du refus de transfusion lié à des convictions religieuses. Il pose la question du libre arbitre, de l'influence des choix que nous sommes amenés à faire.
Garance est bouleversée mais elle cherche surtout à comprendre.
En note, Sophie Adriansen nous indique que ce roman fait écho à un fait divers marquant qui faisait part de la mort d'un jeune homme, en 2001, par choix et convictions religieuses. Elle explique que cette histoire est à l'origine de son désir de devenir écrivain.
Et l'on sent tout au long du roman, qu'elle écrit 17 ans plus tard, la force de conviction qui le construit et le sous-tend. Mais le texte manque d'émotions, d'empathie. Il fait une large place aux articles de presse, aux débats, aux questionnements. Il explique, démontre. Parfois, c'est ennuyeux. On est toujours un peu loin de Garance qui reste toujours un peu seule. Elle est si réfléchie, posée. Exemplaire ? Est-ce l'effet jeune en prépa ? (Pourquoi avoir inscrit ces personnages en prépa ?) Garance apparaît comme un personnage prétexte, quelques petits travers (la nuit passée avec Jules par exemple) l'humanisent et apportent souffle et romanesque à cette histoire qui a une vraie portée philosophique.
Pour grands adolescents.
Ce qui coule dans nos veines est un roman d'alerte et de questionnements sur les dangers du refus de transfusion lié à des convictions religieuses. Il pose la question du libre arbitre, de l'influence des choix que nous sommes amenés à faire.
Garance est bouleversée mais elle cherche surtout à comprendre.
En note, Sophie Adriansen nous indique que ce roman fait écho à un fait divers marquant qui faisait part de la mort d'un jeune homme, en 2001, par choix et convictions religieuses. Elle explique que cette histoire est à l'origine de son désir de devenir écrivain.
Et l'on sent tout au long du roman, qu'elle écrit 17 ans plus tard, la force de conviction qui le construit et le sous-tend. Mais le texte manque d'émotions, d'empathie. Il fait une large place aux articles de presse, aux débats, aux questionnements. Il explique, démontre. Parfois, c'est ennuyeux. On est toujours un peu loin de Garance qui reste toujours un peu seule. Elle est si réfléchie, posée. Exemplaire ? Est-ce l'effet jeune en prépa ? (Pourquoi avoir inscrit ces personnages en prépa ?) Garance apparaît comme un personnage prétexte, quelques petits travers (la nuit passée avec Jules par exemple) l'humanisent et apportent souffle et romanesque à cette histoire qui a une vraie portée philosophique.
Pour grands adolescents.