Mon bateau / Roberto Innocenti
Mon bateau [texte imprimé] / Roberto Innocenti, Auteur ; Roberto Innocenti, Illustrateur . - Paris cedex 07 (5, rue Sébastien-Bottin, 75328) : Gallimard, 2018 . - 40 ; 16 x 19 cm. ISBN : 978-2-07-510128-8 : 18 €
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Visible par tous
Bon livre
Cécile DENIS
Dans cet album, Roberto Innocenti s'imagine être le capitaine d'un bateau, racontant son histoire de vie, étroitement liée à celle de ce bateau frigorifique de transports de marchandises où il embarque tout jeune à San Francisco dans les années 1930. C'est le Clementine dont il a suivi la construction et sur lequel il parcourt le monde de port en port. Il en devient capitaine et se trouve confronté à la guerre. Son bateau devient un navire de guerre puis la paix revient avant la tempête qui fait couler le navire mais tout l'équipage est sauf. Le capitaine rentre chez lui où il retrouve Alice qui l'attendait. L'ouvrage se termine par des pages documentaires, éclairant quelque peu le récit sur le Clementine par des textes, une carte de ses voyages (avec les denrées transportées et les ports) et des plans en coupe, vue de dessus et de profil.
Comme toujours, le lecteur est subjugué par la qualité des illustrations d'Innocenti, son style hyper réaliste avec son sens du détail. Cette fois, c'est au travers d'un bateau que l'histoire du XXe siècle (à partir de 1930) est racontée : pour décrypter les images, il faut regarder les drapeaux, les uniformes et les tenues des personnages, les paysages et les villes, les affiches... qui permettent de reconnaître un lieu ou telle ou telle période de l'histoire d'un pays (par exemple la guerre d'Espagne). Le texte est en effet très succinct, presque détaché : on ne sait pas ce que fait précisément le narrateur sur le bateau, où il se rend et pourquoi (par exemple en Arctique), etc. J'ai trouvé qu'il manquait trop de clés de compréhension et qu'on ne ressentait guère l'empathie entre le narrateur et son bateau. Dommage !
Comme toujours, le lecteur est subjugué par la qualité des illustrations d'Innocenti, son style hyper réaliste avec son sens du détail. Cette fois, c'est au travers d'un bateau que l'histoire du XXe siècle (à partir de 1930) est racontée : pour décrypter les images, il faut regarder les drapeaux, les uniformes et les tenues des personnages, les paysages et les villes, les affiches... qui permettent de reconnaître un lieu ou telle ou telle période de l'histoire d'un pays (par exemple la guerre d'Espagne). Le texte est en effet très succinct, presque détaché : on ne sait pas ce que fait précisément le narrateur sur le bateau, où il se rend et pourquoi (par exemple en Arctique), etc. J'ai trouvé qu'il manquait trop de clés de compréhension et qu'on ne ressentait guère l'empathie entre le narrateur et son bateau. Dommage !