Le sorcier vert / Valentine Goby
Le sorcier vert [texte imprimé] / Valentine Goby, Auteur ; Muriel Kerba, Illustrateur . - Paris (13, quai de Conti, 75006) : T. Magnier, 2016 . - 40 ; 22,9 x 32. - (Les décadrés) . ISBN : 978-2-36474-530-8 : 16,80 €
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Visible par tous
Très bon livre
Cécile DENIS
C'est à partir des images de l'illustratrice Muriel Kerba que l'auteure Valentine Goby a imaginé cette histoire : tel est le principe de la collection Les décadrés, qui propose à la fin de l'ouvrage 4 pages documentaires sur les processus de création du texte et des images de l'album.
L'histoire, inspirée de la vie du photoreporter brésilien Sebastiao Salgado, s'attache à relater comment le photographe, revenu sur les terres de son enfance, dévastées par la déforestation, parvient à les replanter et à leur redonner vie avec l'aide des rares habitants demeurés sur place.
L'auteure nous raconte ce « miracle » en se mettant dans la peau de Sebastiao avec beaucoup de poésie et de sensibilité : entre la mort (de son père et des paysages de son enfance) et la renaissance de la forêt, Sebastiao, que l'on prend pour un sorcier, se heurte à la réticence de certains habitants, aux échecs répétés de replantation, à une coupe insensée de cent arbres. C'est une leçon de patience et de persévérance, d'entraide et d'écoute. Bientôt la forêt fait revenir les oiseaux, les plantes et les sources... mais pas encore les hommes. Ce sera le nouveau but à atteindre ! Outre Sebastiao, il y a Gabriela, son amie d'enfance, Rava, la rebelle, Pica, un enfant muet qui imite le chant des oiseaux, et d'autres villageois ; ces personnages secondaires accompagnent, questionnent ou s'opposent à lui, montrant ainsi la diversité des approches et points de vue.
Au texte narratif écrit dans une belle langue et ponctué de dialogues, bien en prise avec le réel, répondent en vis-à-vis, des images pleine page, mêlant des éléments identifiables et d'autres imaginaires. Très colorées, les illustrations, constituées de collages et de superposition, évoquent des plantes, des racines, des tiges, des fruits et des maisons, sur des fonds noirs ou colorés savamment travaillés. Fumées et enchevêtrements créent un monde onirique où le regard se perd dans les formes multiples et les couches de peinture et de matières.
Les images, véritables créations artistiques, ne sont pas des illustrations au sens strict mais elles magnifient et éclairent le récit. Toutefois le lien entre les deux n'est pas toujours évident.
Un album singulier, qui tel son titre, vous ensorcelle grâce à une histoire émouvante et des images étonnantes, basée sur des faits réels mais écrite comme un conte écologique fantastique.
L'histoire, inspirée de la vie du photoreporter brésilien Sebastiao Salgado, s'attache à relater comment le photographe, revenu sur les terres de son enfance, dévastées par la déforestation, parvient à les replanter et à leur redonner vie avec l'aide des rares habitants demeurés sur place.
L'auteure nous raconte ce « miracle » en se mettant dans la peau de Sebastiao avec beaucoup de poésie et de sensibilité : entre la mort (de son père et des paysages de son enfance) et la renaissance de la forêt, Sebastiao, que l'on prend pour un sorcier, se heurte à la réticence de certains habitants, aux échecs répétés de replantation, à une coupe insensée de cent arbres. C'est une leçon de patience et de persévérance, d'entraide et d'écoute. Bientôt la forêt fait revenir les oiseaux, les plantes et les sources... mais pas encore les hommes. Ce sera le nouveau but à atteindre ! Outre Sebastiao, il y a Gabriela, son amie d'enfance, Rava, la rebelle, Pica, un enfant muet qui imite le chant des oiseaux, et d'autres villageois ; ces personnages secondaires accompagnent, questionnent ou s'opposent à lui, montrant ainsi la diversité des approches et points de vue.
Au texte narratif écrit dans une belle langue et ponctué de dialogues, bien en prise avec le réel, répondent en vis-à-vis, des images pleine page, mêlant des éléments identifiables et d'autres imaginaires. Très colorées, les illustrations, constituées de collages et de superposition, évoquent des plantes, des racines, des tiges, des fruits et des maisons, sur des fonds noirs ou colorés savamment travaillés. Fumées et enchevêtrements créent un monde onirique où le regard se perd dans les formes multiples et les couches de peinture et de matières.
Les images, véritables créations artistiques, ne sont pas des illustrations au sens strict mais elles magnifient et éclairent le récit. Toutefois le lien entre les deux n'est pas toujours évident.
Un album singulier, qui tel son titre, vous ensorcelle grâce à une histoire émouvante et des images étonnantes, basée sur des faits réels mais écrite comme un conte écologique fantastique.