Tangapico / Didier Lévy
Tangapico [texte imprimé] / Didier Lévy, Auteur ; Alexandra Huard, Illustrateur . - Paris (35, rue d'Hauteville, 75010) : Sarbacane, 2015 . - 40 ; 23,5 x 31,5 cm. ISBN : 978-2-84865-779-0 : 15,50 €
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Amandine MOMENCEAU
Tangapico est le nom du fleuve que doit remonter le jeune Marcus, à bord du Christo Valdès, pour aller rejoindre son père avec qui il va passer les grandes vacances. Cette traversée de 9 jours, au coeur de la jungle luxuriante, s'annonce laborieuse pour Marcus qui a beaucoup de mal à quitter sa mère. Heureusement pour lui, les choses ne se passent pas si mal que ça et, malgré quelques événements malheureux au premier abord, Marcus ressortira grandi de son périple.
En effet, au contact des hommes et de la nature, notre jeune héros va apprendre beaucoup : le partage, le don de soi et l'ouverture d'esprit. Car tout au long des escales, l'enfant sera confronté aux traditions locales qui mettent l'accent sur l'accueil et le partage à travers le système du troc. Marcus se voit donc contraint d'échanger ses biens, reflets du monde moderne et technologique, contre des objets d'artisanat qui ne présentent aucun intérêt à ses yeux. Petit à petit, au contact des autres, Marcus va sortir de sa cabine privée et s'aventurer sur le pont. La statuette, la flûte et la crème qu'il a reçus lors des échanges avec les habitants de la région vont s'avérer utiles : les deux premiers vont l'ouvrir à la contemplation et à la création, tandis que la crème est parfaite pour se protéger des moustiques envahissants !
Ainsi, les 9 jours de traversée ne semblent plus aussi longs pour Marcus qui est heureux de se jeter dans les bras de son papa au terme de son voyage.
Les illustrations sont à l'image de la jungle amazonienne : luxuriantes et hautes en couleur. Les paysages sont grandioses et offrent une multitude de détails à contempler. Alexandra Huard représente avec le même souci de réalisme les scènes de villages où les hommes, les femmes et les enfants se rencontrent, que les scènes de nature, où s'ébattent joyeusement les animaux.
L'histoire du jeune Marcus est très belle, quoique sans grande surprise : Marcus quitte la société de consommation pour découvrir les joies d'un monde plus proche de la nature et des hommes. C'est le récit d'un voyage initiatique qui se passe sans encombre (si l'on considère que perdre son lecteur mp3, sa console de jeux portable et ses baskets ne sont que de petits soucis)...
En effet, au contact des hommes et de la nature, notre jeune héros va apprendre beaucoup : le partage, le don de soi et l'ouverture d'esprit. Car tout au long des escales, l'enfant sera confronté aux traditions locales qui mettent l'accent sur l'accueil et le partage à travers le système du troc. Marcus se voit donc contraint d'échanger ses biens, reflets du monde moderne et technologique, contre des objets d'artisanat qui ne présentent aucun intérêt à ses yeux. Petit à petit, au contact des autres, Marcus va sortir de sa cabine privée et s'aventurer sur le pont. La statuette, la flûte et la crème qu'il a reçus lors des échanges avec les habitants de la région vont s'avérer utiles : les deux premiers vont l'ouvrir à la contemplation et à la création, tandis que la crème est parfaite pour se protéger des moustiques envahissants !
Ainsi, les 9 jours de traversée ne semblent plus aussi longs pour Marcus qui est heureux de se jeter dans les bras de son papa au terme de son voyage.
Les illustrations sont à l'image de la jungle amazonienne : luxuriantes et hautes en couleur. Les paysages sont grandioses et offrent une multitude de détails à contempler. Alexandra Huard représente avec le même souci de réalisme les scènes de villages où les hommes, les femmes et les enfants se rencontrent, que les scènes de nature, où s'ébattent joyeusement les animaux.
L'histoire du jeune Marcus est très belle, quoique sans grande surprise : Marcus quitte la société de consommation pour découvrir les joies d'un monde plus proche de la nature et des hommes. C'est le récit d'un voyage initiatique qui se passe sans encombre (si l'on considère que perdre son lecteur mp3, sa console de jeux portable et ses baskets ne sont que de petits soucis)...