Ce que j'ai oublié de te dire / Joyce Carol Oates
Ce que j'ai oublié de te dire = Two or three things I forgot to tell you [texte imprimé] / Joyce Carol Oates, Auteur ; Cécile Dutheil de la Rochère, Traducteur . - Paris (22 rue Huyghens, 75014, France) : Albin Michel, 2014 . - 300 ; 14,5 x 21,5 cm. - (Wiz) . ISBN : 978-2-226-25258-6 : 15 € Langues originales : Anglais (eng)
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Très bon livre
Cécile LHOMMEAU
Tink, adolescente au charme étrange et fascinant, se suicide à 17 ans. Elle adresse un bref texto à ses amies, en guise d'adieu. Mérissa ou encore Nadia se retrouvent désorientées et sombrent dans la solitude la plus totale. Et pourtant, Tink est omniprésente et occupe la majeure partie de leurs pensées les plus intimes...
Ce roman est une plongée dans les tourments de l'adolescence des lycéennes américaines. La narration est intéressante car elle observe et nous entraîne dans le monde intérieur de trois personnalités féminines différentes qui s'interrogent, se perdent et finissent par se retrouver. La description des sentiments exacerbés des héroïnes, de leurs angoisses ou de leurs solitudes est parfois violente. Mais le talent de l'auteur réside dans ce transfert d'émotion, cette empathie immédiate que l'on ressent pour cette jeunesse en errance. Joyce Carol Oates dépeint sans vernis ce lycée pour la classe américaine la plus aisée. Un milieu hostile ou bienveillant qui oscille entre un bouillonnement intellectuel et une quête de l'affirmation de soi. Plus encore, elle offre une image peu reluisante et surtout déshumanisée de la famille. Malgré tout, de ce portrait sombre se dégage une note d'espoir, grâce à des jeunes filles courageuses qui apprennent finalement à s'aimer et à grandir.
Ce roman est une plongée dans les tourments de l'adolescence des lycéennes américaines. La narration est intéressante car elle observe et nous entraîne dans le monde intérieur de trois personnalités féminines différentes qui s'interrogent, se perdent et finissent par se retrouver. La description des sentiments exacerbés des héroïnes, de leurs angoisses ou de leurs solitudes est parfois violente. Mais le talent de l'auteur réside dans ce transfert d'émotion, cette empathie immédiate que l'on ressent pour cette jeunesse en errance. Joyce Carol Oates dépeint sans vernis ce lycée pour la classe américaine la plus aisée. Un milieu hostile ou bienveillant qui oscille entre un bouillonnement intellectuel et une quête de l'affirmation de soi. Plus encore, elle offre une image peu reluisante et surtout déshumanisée de la famille. Malgré tout, de ce portrait sombre se dégage une note d'espoir, grâce à des jeunes filles courageuses qui apprennent finalement à s'aimer et à grandir.