

14-18 : Une minute de silence à nos arrières grands-pères courageux [texte imprimé] / Thierry Dedieu ![]() ISBN : 979-10-235-0154-4 : 18 €
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Avis des lecteurs : 2 analyse(s), ajoutez la vôtre !
Visible par tous
Très bon livre
Claude DUPONT
14-18 : un album aux illustrations puissantes et éprouvantes dont le choc est accentué par le très grand format, sans texte car l'horreur est indicible et que l'encadrement par l'échange épistolaire intime rend encore plus insupportable.
Très bon livre
Charlotte DURAND
"Chère Adèle, il n'y a plus de mots pour décrire ce que je vis". C'est sur ces mots que s'ouvre l'album de Thierry Dedieu. Il se poursuit par une série d'illustrations saisissantes, aux tons sépia, s'enchaînant par associations d'idées : de l'obus qui explose au lapin aux aguets, du pou à la tranchée enneigée...
Feuilleter cet album revient à respecter une minute de silence. Comme l'explique l'éditeur : "Cette minute de silence correspond aux conditions presque réelles de lecture de l'album". C'est donc un véritable et percutant hommage aux soldats de la Grande Guerre, dénonçant l'atrocité de la guerre, que propose Thierry Dedieu. Les portraits des poilus aux "gueules cassées" portent l'horreur à son paroxysme. Ils sont difficilement soutenables.
En fin d'ouvrage, on découvre une enveloppe contenant une lettre d'Adèle. La femme du poilu lui fait part de son dur quotidien, de ses angoisses mais aussi de son espoir de revoir celui qu'elle aime. Elle s'inquiète du silence de Gustave : "Tes dernières lettres m'inquiètent. Pourquoi tu ne me racontes plus rien ? [...] Dans ta dernière lettre, ces deux mots "ça va" m'ont glacé le sang". Elle termine par cet impératif : "RENTRE VIVANT" !
Feuilleter cet album revient à respecter une minute de silence. Comme l'explique l'éditeur : "Cette minute de silence correspond aux conditions presque réelles de lecture de l'album". C'est donc un véritable et percutant hommage aux soldats de la Grande Guerre, dénonçant l'atrocité de la guerre, que propose Thierry Dedieu. Les portraits des poilus aux "gueules cassées" portent l'horreur à son paroxysme. Ils sont difficilement soutenables.
En fin d'ouvrage, on découvre une enveloppe contenant une lettre d'Adèle. La femme du poilu lui fait part de son dur quotidien, de ses angoisses mais aussi de son espoir de revoir celui qu'elle aime. Elle s'inquiète du silence de Gustave : "Tes dernières lettres m'inquiètent. Pourquoi tu ne me racontes plus rien ? [...] Dans ta dernière lettre, ces deux mots "ça va" m'ont glacé le sang". Elle termine par cet impératif : "RENTRE VIVANT" !