La magie de Lila / Philip Pullman
La magie de Lila = The Firework Maker's Daughter [texte imprimé] / Philip Pullman, Auteur ; Stephen Russell, Adaptateur ; Jean Esch, Traducteur ; Charlotte Escamez, Illustrateur . - Paris cedex 07 (5, rue Sébastien-Bottin, 75328) : Gallimard, 2013 . - 158 ; 12 x 17 cm. - (Folio Junior. Théâtre) . ISBN : 978-2-07-065105-4 : 5,90 € Langues originales : Anglais (eng)
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Très bon livre
Maïtée LEBOT
Cette pièce de théâtre est adaptée du roman du même nom. Cette oeuvre initiatique reprend l'histoire de Lila qui veut devenir artificière comme son père et cela malgré lui. Ce dernier a en effet compris que sa fille serait meilleure que lui. Malgré son amour pour elle, il freine sa progression, la croyant trop jeune pour cela. La petite fille, pour mieux se connaître, construire sa personnalité et vivre son rêve, devra affronter la déesse du lac, le dieu du feu et bien des péripéties, tout ceci dans un décor des Mille et une nuits.
L'oeuvre est originale par son style, son humour, sa poésie et la finesse de ses dialogues. Originale aussi car assez peu manichéenne : les opposants peuvent faire avancer la fillette alors que les adjuvants, par leur grand désir de bien faire, peuvent la freiner dans son évolution.
Le livret contient les avis intéressants d'une metteuse en scène. Pour monter le spectacle, il faut beaucoup d'imagination. Les lieux (atelier du père, palais, marché, forêt vierge, volcan) peuvent être évoqués par le choix judicieux d'accessoires emblématiques. L'intérêt de cette pièce réside surtout dans la nécessité d'un travail approfondi sur le jeu des acteurs, mimiques, gestuelles, qui feront comprendre dans quel lieu on se trouve et laisseront imaginer les évènements qui s'y passent. Par exemple, lors du concours de feux d'artifice, il faudra tout l'art du metteur en scène et celui des acteurs pour que les spectateurs puissent imaginer le spectacle dans le ciel, suggéré un peu par les didascalies. Les étoffes et les costumes seront étudiés avec soin pour rendre les atmosphères. Enfin, de par la frontière fragile entre adjuvants et opposants, il est possible de faire jouer plusieurs rôles aux acteurs.
Un beau moment de magie.
L'oeuvre est originale par son style, son humour, sa poésie et la finesse de ses dialogues. Originale aussi car assez peu manichéenne : les opposants peuvent faire avancer la fillette alors que les adjuvants, par leur grand désir de bien faire, peuvent la freiner dans son évolution.
Le livret contient les avis intéressants d'une metteuse en scène. Pour monter le spectacle, il faut beaucoup d'imagination. Les lieux (atelier du père, palais, marché, forêt vierge, volcan) peuvent être évoqués par le choix judicieux d'accessoires emblématiques. L'intérêt de cette pièce réside surtout dans la nécessité d'un travail approfondi sur le jeu des acteurs, mimiques, gestuelles, qui feront comprendre dans quel lieu on se trouve et laisseront imaginer les évènements qui s'y passent. Par exemple, lors du concours de feux d'artifice, il faudra tout l'art du metteur en scène et celui des acteurs pour que les spectateurs puissent imaginer le spectacle dans le ciel, suggéré un peu par les didascalies. Les étoffes et les costumes seront étudiés avec soin pour rendre les atmosphères. Enfin, de par la frontière fragile entre adjuvants et opposants, il est possible de faire jouer plusieurs rôles aux acteurs.
Un beau moment de magie.