La plume de Marie / Clémentine Beauvais
Un ouvrage surprenant par son style : moitié prose (c'est Marie qui raconte) moitié vers, façon pièce de théâtre. Nous sommes en 1650 au château de Rochecourt. Le baron et sa femme ont quatre enfants. A la mort de leur servante, ils ont recueilli sa fille Marie, âgée de trois ans comme Margot leur cadette. Depuis quelques années, Marie assiste la nurse anglaise des enfants et suit avec beaucoup d'intérêt les cours dispensés aux deux aînés. Marie adore lire et écrire. C'est pourquoi lorsque M. Corneille, ami de la famille, annonce sa venue, elle se sent frustrée d'être tenue à l'écart par le baron. Par quelques espiègleries des enfants, elle sera mise en évidence et son talent d'écriture séduira M. Corneille. Il lui offrira la possibilité de s'épanouir en l'emmenant avec lui à Paris.
C'est un bon livre qui affirme l'importance de la culture, de l'instruction pour tous, avec des références à l'œuvre de Thomas Corneille. Il dénonce les préjugés de l'époque sur la différence d'éducation entre les filles et les garçons, entre les "bien-nés" et les roturiers.
Une interrogation : pourquoi ce rouge dominant dans les illustrations ?
La plume de Marie [texte imprimé] / Clémentine Beauvais, Auteur ; Anaïs Bernabé, Illustrateur . - Saint-Mandé (79 avenue Sainte-Marie, 94160) : Talents Hauts, 2011 . - 120 ; 13x18 cm. - (Livres et égaux) . ISBN : 978-2-36266-027-6 : 7.90 EUR
|
Avis des lecteurs : 1 analyse(s), ajoutez la vôtre !
Visible par tous
Bon livre
Martine GERARD
Un ouvrage surprenant par son style : moitié prose (c'est Marie qui raconte) moitié vers, façon pièce de théâtre. Nous sommes en 1650 au château de Rochecourt. Le baron et sa femme ont quatre enfants. A la mort de leur servante, ils ont recueilli sa fille Marie, âgée de trois ans comme Margot leur cadette. Depuis quelques années, Marie assiste la nurse anglaise des enfants et suit avec beaucoup d'intérêt les cours dispensés aux deux aînés. Marie adore lire et écrire. C'est pourquoi lorsque M. Corneille, ami de la famille, annonce sa venue, elle se sent frustrée d'être tenue à l'écart par le baron. Par quelques espiègleries des enfants, elle sera mise en évidence et son talent d'écriture séduira M. Corneille. Il lui offrira la possibilité de s'épanouir en l'emmenant avec lui à Paris.
C'est un bon livre qui affirme l'importance de la culture, de l'instruction pour tous, avec des références à l'œuvre de Thomas Corneille. Il dénonce les préjugés de l'époque sur la différence d'éducation entre les filles et les garçons, entre les "bien-nés" et les roturiers.
Une interrogation : pourquoi ce rouge dominant dans les illustrations ?