Le bal d'automne
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Très bon livre
Anne-Marie BAHU
L’Automne prépare un grand bal pour les animaux de la forêt. Hérisson est chargé des invitations qu’il pique sur son dos. Mais lorsqu’il n’en reste plus qu’une, destinée à "Lamarge", il est inquiet. Cet endroit "spécial" est-il "Leschamps" ou encore "Laforêt" ? Il est stupéfait et tremblant en découvrant la "chose" qui y habite avec sa famille et ne ressemble en rien à ce qu’il connaît. C’est un animal qui a un accent bizarre et qui, bien que lourd et massif, saute avec grâce et aisance. C’est une otarie qui habite là dans une maison sur roues.
L’heure du bal arrive "et l’automne descendit du tilleul et, d’un souffle, donna le la". L’otarie arrive à la stupéfaction générale et découvre elle-même un autre monde, "Laforêt", et d’autres amis.
Le style du livre est léger et poétique avec de belles évocations de la vie de la forêt et de ses habitants, pour cette quête inquiète d’un monde "au-delà" du leur. "La vieille question de l’ici et de l’ailleurs ne se posait plus, le Hérisson se sentait au bord du monde". Les illustrations représentent des animaux dans une description anthropomorphe, des paysages et des scènes de vie. Ce sont des dessins à l’encre, colorisés ou non. En petits portraits ou en double page, elles ont les mêmes qualités que le texte.
C’est un très bon livre.
Une interrogation cependant : pourquoi avoir choisi pour cette collection la même présentation que celle de la "Bibliothèque internationale", ancienne collection chez l’éditeur Nathan ?
L’heure du bal arrive "et l’automne descendit du tilleul et, d’un souffle, donna le la". L’otarie arrive à la stupéfaction générale et découvre elle-même un autre monde, "Laforêt", et d’autres amis.
Le style du livre est léger et poétique avec de belles évocations de la vie de la forêt et de ses habitants, pour cette quête inquiète d’un monde "au-delà" du leur. "La vieille question de l’ici et de l’ailleurs ne se posait plus, le Hérisson se sentait au bord du monde". Les illustrations représentent des animaux dans une description anthropomorphe, des paysages et des scènes de vie. Ce sont des dessins à l’encre, colorisés ou non. En petits portraits ou en double page, elles ont les mêmes qualités que le texte.
C’est un très bon livre.
Une interrogation cependant : pourquoi avoir choisi pour cette collection la même présentation que celle de la "Bibliothèque internationale", ancienne collection chez l’éditeur Nathan ?
