Tsunami / Mikaël Ollivier
Tsunami [texte imprimé] / Mikaël Ollivier, Auteur . - Paris (13, quai de Conti, 75006) : T. Magnier, 2009 . - 48 ; 10x15 cm. - (Petite Poche) . ISBN : 978-2-84420-775-3 : 5 €
|
Avis des lecteurs : 1 analyse(s), ajoutez la vôtre !
Visible par tous
Très bon livre
Cécile DENIS
Damien se parle à lui-même et nous parle en même temps de ses matins où, rivé à son bol de lait dans lequel se forme une peau imbuvable, il regarde les informations à la télé, ces infos qu’il reçoit de plein fouet et qu’il interprète à sa façon, comparant son bol de lait à un océan où plongent les avions qui s’abîment. Quant à la chute du CAC 40 qui affecte beaucoup son père travaillant dans la finance, il en retient les mots du commentateur télé qui parle d’un véritable tsunami… que Damien reproduira dans son bain en faisant d’énormes vagues. Ce flot d’infos catastrophiques non digérées conduira Damien à jeter la télé par la fenêtre et à refuser d’aller à l’école et de grandir. Et quand sa belle maîtresse d’école cherche à comprendre son comportement, Damien ne sait comment lui dire que c’est bientôt la fin du monde !
Ce très court roman nous plonge dans les affres du désarroi d’un garçon confronté chaque matin aux actualités mondiales le plus souvent catastrophiques diffusées à la télé, sans véritable dialogue avec sa famille. Le parallèle, imaginé par l’auteur, entre la chute dans le bol de lait et la fin du monde, est saisissant. Le lecteur ressent le malaise profond de l’enfant qui parle à la première personne et s’efforce de comprendre et de surmonter les images et les commentaires traumatisants diffusés à la télé. Le style est très incisif, avec de rares dialogues autour du lait à boire malgré la peau, qui cristallise toutes les tensions.
Ce roman nous offre un moment d’émotion intense, dans notre monde où l’image domine et peut frapper très fort, tel un tsunami (terme employé maintenant pour tout événement jugé catastrophique).
Ce très court roman nous plonge dans les affres du désarroi d’un garçon confronté chaque matin aux actualités mondiales le plus souvent catastrophiques diffusées à la télé, sans véritable dialogue avec sa famille. Le parallèle, imaginé par l’auteur, entre la chute dans le bol de lait et la fin du monde, est saisissant. Le lecteur ressent le malaise profond de l’enfant qui parle à la première personne et s’efforce de comprendre et de surmonter les images et les commentaires traumatisants diffusés à la télé. Le style est très incisif, avec de rares dialogues autour du lait à boire malgré la peau, qui cristallise toutes les tensions.
Ce roman nous offre un moment d’émotion intense, dans notre monde où l’image domine et peut frapper très fort, tel un tsunami (terme employé maintenant pour tout événement jugé catastrophique).