Rouge crime / Mary Hoffman
Rouge crime = The Falconer's knot [texte imprimé] / Mary Hoffman, Auteur ; Laurence Kiéfé, Traducteur . - Paris cedex 13 (87 quai Panhard et Levassor, 75 647) : Flammarion, 2009 . - 387 ; 22 x 15 cm. ISBN : 978-2-08-121167-4 : 13.00 EUR Langues originales : Anglais (eng)
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Très bon livre
Claude DUPONT
Padoue, 1316. Silvano, 16 ans, a tout pour lui : noblesse, beauté, richesse. Mais il découvre le corps d'un marchand poignardé... avec sa propre arme. Parce que tout l'accuse, son père l'envoie se réfugier dans un monastère, avec le privilège de pouvoir garder son cheval et son faucon (d'où le titre original, quelque chose comme Le noeud du fauconnier).
Gubbio. La toute jeune Chiara est contrainte par son frère, en raison de leur grande pauvreté, d'aller s'enfermer dans un couvent, voisin du monastère.
Assise. Dans la basilique inférieure, Simone Martini travaille aux fresques de la chapelle Saint Martin et Pietro Lorenzetti à celles du transept.
Les couleurs sont fabriquées dans le monastère et le couvent par des maîtres coloristes et des novices ou des "pensionnaires" comme Silvano et Chiara, amenés ainsi à se rencontrer quand ils les apportent à Assise.
Au monastère, de nouveaux meurtres sont perpétrés et Silvano est encore suspecté...
Un lointain souvenir du Nom de la rose, une époque médiévale, une histoire d'amour, un peu d'histoire de l'art : des ingrédients alléchants pour un très agréable roman qui mêle habilement trois fils narratifs, aux nombreux rebondissements.
A la fin, un récapitulatif des personnages, quelques repères historiques (les Offices, les femmes dans la société au Moyen Age, un mot sur Martini et un site Internet pour voir ses fresques) et quelques lignes d'explication sur la documentation et la liberté prise par rapport à l'Histoire.
Un très bon roman historico-policier, bien mené, qui se lit avec un très grand plaisir même si on peut tiquer sur des termes malencontreux (question de traduction ?) comme belge (flamand aurait été mieux connoté), menottes (anachronique) ou mon vieux (familiarité très moderne) ; ou sur des invraisemblances, comme une châsse en marbre fabriquée en trois jours, des fresquistes qui s'absentent de leur travail quand ils veulent, un marchand enterré dans la cathédrale ou la libre présence des nonnes au monastère...
Et si vous voulez savoir à quoi ressemblent Silvano et Chiara, reportez-vous à certains personnages des fresques de Martini... qui les a pris pour modèles !
Pour bons lecteurs.
Gubbio. La toute jeune Chiara est contrainte par son frère, en raison de leur grande pauvreté, d'aller s'enfermer dans un couvent, voisin du monastère.
Assise. Dans la basilique inférieure, Simone Martini travaille aux fresques de la chapelle Saint Martin et Pietro Lorenzetti à celles du transept.
Les couleurs sont fabriquées dans le monastère et le couvent par des maîtres coloristes et des novices ou des "pensionnaires" comme Silvano et Chiara, amenés ainsi à se rencontrer quand ils les apportent à Assise.
Au monastère, de nouveaux meurtres sont perpétrés et Silvano est encore suspecté...
Un lointain souvenir du Nom de la rose, une époque médiévale, une histoire d'amour, un peu d'histoire de l'art : des ingrédients alléchants pour un très agréable roman qui mêle habilement trois fils narratifs, aux nombreux rebondissements.
A la fin, un récapitulatif des personnages, quelques repères historiques (les Offices, les femmes dans la société au Moyen Age, un mot sur Martini et un site Internet pour voir ses fresques) et quelques lignes d'explication sur la documentation et la liberté prise par rapport à l'Histoire.
Un très bon roman historico-policier, bien mené, qui se lit avec un très grand plaisir même si on peut tiquer sur des termes malencontreux (question de traduction ?) comme belge (flamand aurait été mieux connoté), menottes (anachronique) ou mon vieux (familiarité très moderne) ; ou sur des invraisemblances, comme une châsse en marbre fabriquée en trois jours, des fresquistes qui s'absentent de leur travail quand ils veulent, un marchand enterré dans la cathédrale ou la libre présence des nonnes au monastère...
Et si vous voulez savoir à quoi ressemblent Silvano et Chiara, reportez-vous à certains personnages des fresques de Martini... qui les a pris pour modèles !
Pour bons lecteurs.