Les enquêtes d'Enola Holmes, 2. L'affaire Lady Alistair / Nancy Springer
Les enquêtes d'Enola Holmes, 2. L'affaire Lady Alistair = The Case of the Left-Handed Lady - An Enola Holmes Mystery [texte imprimé] / Nancy Springer, Auteur ; Rose-Marie Vassallo, Traducteur . - Paris Cedex 13 (25, Avenue Pierre de Coubertin, 75211) : Nathan Jeunesse, 2007 . - 264 ; 21x14. ISBN : 978-2-09-251301-9 : 13,5 Euros Langues originales : Anglais (eng)
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Très bon livre
Marie-Paule DESSAIVRE
Suite des aventures d'Enola Holmes, la supposée petite soeur de Sherlock Holmes.
La voici donc installée à Londres comme détective spécialisé dans la recherche des disparus. Mais comme elle veut échapper à ses frères aînés (car il existe aussi un autre frère dans l'histoire), elle a établi le cabinet au nom d'un docteur Ragostin, fictif, et se fait passer pour sa secrétaire sous les apparences de Miss Meshle.
Elle se lance à la recherche de la jeune lady Cecily Alistair, dont les parents n'ont pas de nouvelles depuis plusieurs jours. Pour s'introduire auprès de Lady Alistair mère, elle feint d'être la jeune épouse du Dr Ragostin. Elle apprend ainsi que Cecily avait noué des relations avec un jeune homme, Alexander Finch, fils d'un patron de grand magasin. Ce garçon l'aurait-il enlevée ? Aurait-elle fugué pour le rejoindre ? Ou y a-t-il encore une autre explication ? Car, en examinant les affaires de la disparue, Enola découvre de bien étranges choses, comme si la demoiselle avait une double personnalité. Ainsi, dans son journal intime, elle semble très préoccupée par la situation des pauvres à Londres. Ces pensées sur la misère rejoignent d'ailleurs celles d'Enola, qui se déguise parfois en "soeur des rues", la nuit, pour apporter quelques soulagements aux gens démunis qui dorment dehors.
Aussi l'enquête donne-t-elle l'occasion d'évoquer largement la situation du prolétariat londonien à la fin du XIXe siècle, ainsi que la propagation des idées de Marx. C'est en même temps une sorte de plaidoyer pour la libération des femmes, porté par Enola Holmes qui se refuse absolument à se laisser enfermer dans le carcan qu'on leur impose alors.
En outre, le dénouement de l'affaire - dans lequel Alexander Finch apparaît sous les traits inquiétants d'un hypnotiseur du nom de Cameron Shaw - rappelle à la fois Dr Jekyll et Mr Hyde et certains textes de Maupassant.
Tout au long du roman, le personnage de Sherlock Holmes est présent : fin limier redoutable, cependant berné par sa jeune soeur, il devient aussi un grand frère doué de sentiments affectueux.
Un livre qui se lit d'une traite, plus riche et plus captivant que le premier tome.
La voici donc installée à Londres comme détective spécialisé dans la recherche des disparus. Mais comme elle veut échapper à ses frères aînés (car il existe aussi un autre frère dans l'histoire), elle a établi le cabinet au nom d'un docteur Ragostin, fictif, et se fait passer pour sa secrétaire sous les apparences de Miss Meshle.
Elle se lance à la recherche de la jeune lady Cecily Alistair, dont les parents n'ont pas de nouvelles depuis plusieurs jours. Pour s'introduire auprès de Lady Alistair mère, elle feint d'être la jeune épouse du Dr Ragostin. Elle apprend ainsi que Cecily avait noué des relations avec un jeune homme, Alexander Finch, fils d'un patron de grand magasin. Ce garçon l'aurait-il enlevée ? Aurait-elle fugué pour le rejoindre ? Ou y a-t-il encore une autre explication ? Car, en examinant les affaires de la disparue, Enola découvre de bien étranges choses, comme si la demoiselle avait une double personnalité. Ainsi, dans son journal intime, elle semble très préoccupée par la situation des pauvres à Londres. Ces pensées sur la misère rejoignent d'ailleurs celles d'Enola, qui se déguise parfois en "soeur des rues", la nuit, pour apporter quelques soulagements aux gens démunis qui dorment dehors.
Aussi l'enquête donne-t-elle l'occasion d'évoquer largement la situation du prolétariat londonien à la fin du XIXe siècle, ainsi que la propagation des idées de Marx. C'est en même temps une sorte de plaidoyer pour la libération des femmes, porté par Enola Holmes qui se refuse absolument à se laisser enfermer dans le carcan qu'on leur impose alors.
En outre, le dénouement de l'affaire - dans lequel Alexander Finch apparaît sous les traits inquiétants d'un hypnotiseur du nom de Cameron Shaw - rappelle à la fois Dr Jekyll et Mr Hyde et certains textes de Maupassant.
Tout au long du roman, le personnage de Sherlock Holmes est présent : fin limier redoutable, cependant berné par sa jeune soeur, il devient aussi un grand frère doué de sentiments affectueux.
Un livre qui se lit d'une traite, plus riche et plus captivant que le premier tome.