Amaury. Chevalier malgré lui / Angela McAllister
Amaury. Chevalier malgré lui = Digory the Dragon Slayer [texte imprimé] / Angela McAllister, Auteur ; Ian Beck , Illustrateur ; Alice Marchand, Traducteur . - Paris cedex 07 (5, rue Sébastien-Bottin, 75328) : Gallimard, 2007 . - 134 ; 17,5x12,5. - (Folio Cadet) . ISSN : 9,78E+012 Langues originales : Anglais (eng)
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Bon livre
Marie-Paule DESSAIVRE
Amaury est un garçon très ordinaire, même plutôt laid et maigrichon, victime des moqueries des autres enfants parce qu’il préfère chanter avec son luth plutôt que se bagarrer. Mais quand il trouve une dent de dragon dans la forêt, tout le village est convaincu qu’il a tué la bête, et l’on pense qu’il doit devenir chevalier. Sa mère, la forgeronne du village, lui fabrique une armure et une épée et son père lui explique que la mission des chevaliers est de « sauver les damoiselles en détresse ». Le roi Bedaine l’adoube et le voilà parti sur le cheval qu’on lui a fourni, même si celui-ci n’a rien d’un fier destrier. Il parvient au royaume du roi Bidule où il commence par accomplir des tâches sans grand éclat avant d’avoir à affronter un vrai dragon et à sauver la princesse Aliénor, une vraie sauvageonne, pas pimbêche du tout !
Comme on l’a pressenti avec les noms des rois, l’auteur utilise des noms, des expressions, qui font rire les enfants, même si le procédé peut sembler facile à des adultes. Plus globalement, le récit est une vraie parodie de roman de chevalerie, avec un humour certain. Des formules types reviennent régulièrement, certaines ancrant vraiment dans l’esprit chevaleresque, comme « sauver les damoiselles en détresse », tandis que, à l’opposé, les préjugés sur les femmes sont systématiquement détournés. Un bon petit roman amusant.
Comme on l’a pressenti avec les noms des rois, l’auteur utilise des noms, des expressions, qui font rire les enfants, même si le procédé peut sembler facile à des adultes. Plus globalement, le récit est une vraie parodie de roman de chevalerie, avec un humour certain. Des formules types reviennent régulièrement, certaines ancrant vraiment dans l’esprit chevaleresque, comme « sauver les damoiselles en détresse », tandis que, à l’opposé, les préjugés sur les femmes sont systématiquement détournés. Un bon petit roman amusant.