La révolte des couleurs / Sylvie Bahuchet
La révolte des couleurs [texte imprimé] / Sylvie Bahuchet, Auteur ; Delphine Durand, Illustrateur . - Paris (18 rue Séguier, 75006) : Actes Sud Papiers, 2006 . - 35 ; 20,5x15. - (Heyoka Jeunesse) . ISSN : 2-77427-6334-1 : 7,5 Euros
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Très bon livre
Les enfants-couleurs voient Petit jaune, Petit vert, Petit orange et leur maîtresse madame Palette envoyés au pays de là-bas d'où l'on ne revient jamais parce qu'ils ont du jaune en eux, cette couleur "dégoûtante". Madame Acétone, la remplaçante, dirigée par le Nouveau Gouvernement Permanent, interdit aux élèves de parler, rêver, sourire, sauter, etc. Les sanctions sont intraitables : ils rejoignent leurs camarades ou ils sont gommés. Les enfants-couleurs se révoltent et font fuir cette cruelle remplaçante.
Le sujet de l'extermination des Juifs pendant la Seconde Guerre mondiale est souvent abordé en littérature de jeunesse. Ici, Sylvie Bahuchet utilise avec habilité la métaphore pour raconter aux jeunes enfants l'antisémitisme. Les didascalies, présentes au début des actes, sont presque absentes pendant les dialogues. L'adaptation se fait facilement et la mise en scène est sobre puisque les actes se déroulent dans la salle de classe. Delphine Durand a illustré avec talent et justesse les instants importants de cette pièce. L'épilogue recadre succinctement le contexte : "Cette histoire est arrivée en France il n'y a pas très longtemps, de mai 1941 au printemps 1944. Petit jaune, Petit orange et Petit vert étaient de vrais enfants. Ils s'appelaient Thérèse, Abraham, Claudine, Maurice, Sarah, Bernard, Esther... Ces enfants ont été assassinés parce qu'ils étaient juifs".
Une interprétation claire de l'antisémitisme durant la Seconde Guerre mondiale.
Emmanuelle MARTIN
Fiche propriété de la Ville de Nantes.
Le sujet de l'extermination des Juifs pendant la Seconde Guerre mondiale est souvent abordé en littérature de jeunesse. Ici, Sylvie Bahuchet utilise avec habilité la métaphore pour raconter aux jeunes enfants l'antisémitisme. Les didascalies, présentes au début des actes, sont presque absentes pendant les dialogues. L'adaptation se fait facilement et la mise en scène est sobre puisque les actes se déroulent dans la salle de classe. Delphine Durand a illustré avec talent et justesse les instants importants de cette pièce. L'épilogue recadre succinctement le contexte : "Cette histoire est arrivée en France il n'y a pas très longtemps, de mai 1941 au printemps 1944. Petit jaune, Petit orange et Petit vert étaient de vrais enfants. Ils s'appelaient Thérèse, Abraham, Claudine, Maurice, Sarah, Bernard, Esther... Ces enfants ont été assassinés parce qu'ils étaient juifs".
Une interprétation claire de l'antisémitisme durant la Seconde Guerre mondiale.
Emmanuelle MARTIN
Fiche propriété de la Ville de Nantes.