

Tobie Lolness, 1. La vie suspendue [texte imprimé] / Timothée de Fombelle, Auteur ; François Place, Illustrateur . - Paris cedex 07 (5, rue Sébastien-Bottin, 75328) : Gallimard, 2006 . - 320 ; 24x15,5. ISBN : 978-2-07-057181-9 : 16 Euros
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Coup de coeur
Claude DUPONT
Tobie mesurait un millimètre et demi, ce qui n'était pas grand pour son âge : ainsi commence le roman. Une fois acceptée cette hypothèse de base, assez difficilement concevable, le roman se lit sans problème même si les nombreux retours en arrière en bouleversent la chronologie et perdent un peu le lecteur en cours de route.
On suit Tobie pourchassé par les hommes du redoutable Jo Mitch qui domine le Grand Conseil et qui est en train de réduire le peuple du grand chêne en esclavage afin d'exploiter l'arbre en multipliant les grands ensembles lucratifs et, par là-même de le détruire à plus ou moins longue échéance. Les retours en arrière/souvenirs de Tobie permettent de bien entrer dans cet étrange univers lilliputien. Le père de Tobie, savant génial, a inventé un système permettant de transformer la sève en énergie motrice mais, comme il refuse d'en communiquer le secret à Jo Mitch, il est exilé avec sa femme et Tobie dans les Basses Branches. La vie s'y réorganise et Tobie rencontre Elisha. Une belle amitié commence mais les Lolness sont à nouveau persécutés et emprisonnés. Tobie, avec la complicité d'Elisha, réussit à s'échapper et, après avoir projeté de libérer ses parents qu'on lui dit morts, il finit par échouer au pied de l'arbre, chez les Pelés. Ce premier volume se termine sur la nouvelle que ses parents sont encore en vie, quoique toujours menacés et qu'Elisha est en danger.
Ce roman très prenant est un vrai roman d'aventures : initiation, secret, persécution, amitié, trahison... Il réussit à faire admettre l'existence de ce peuple miniature, de son mode de vie et de société qui n'est pas sans analogie avec le nôtre. Les retours en arrière permettent de mieux connaître les personnages, très nombreux mais bien individualisés, et leur passé et maintiennent le suspense de façon fort habile.
Les illustrations minutieuses et expressives de François Place, l'expert en miniature, encre et lavis, agrémentent et aèrent ce roman dense même si, du point de vue des proportions, on est plus proche du centimètre que du millimètre proposé comme norme de cette humanité fictionnelle.
On suit Tobie pourchassé par les hommes du redoutable Jo Mitch qui domine le Grand Conseil et qui est en train de réduire le peuple du grand chêne en esclavage afin d'exploiter l'arbre en multipliant les grands ensembles lucratifs et, par là-même de le détruire à plus ou moins longue échéance. Les retours en arrière/souvenirs de Tobie permettent de bien entrer dans cet étrange univers lilliputien. Le père de Tobie, savant génial, a inventé un système permettant de transformer la sève en énergie motrice mais, comme il refuse d'en communiquer le secret à Jo Mitch, il est exilé avec sa femme et Tobie dans les Basses Branches. La vie s'y réorganise et Tobie rencontre Elisha. Une belle amitié commence mais les Lolness sont à nouveau persécutés et emprisonnés. Tobie, avec la complicité d'Elisha, réussit à s'échapper et, après avoir projeté de libérer ses parents qu'on lui dit morts, il finit par échouer au pied de l'arbre, chez les Pelés. Ce premier volume se termine sur la nouvelle que ses parents sont encore en vie, quoique toujours menacés et qu'Elisha est en danger.
Ce roman très prenant est un vrai roman d'aventures : initiation, secret, persécution, amitié, trahison... Il réussit à faire admettre l'existence de ce peuple miniature, de son mode de vie et de société qui n'est pas sans analogie avec le nôtre. Les retours en arrière permettent de mieux connaître les personnages, très nombreux mais bien individualisés, et leur passé et maintiennent le suspense de façon fort habile.
Les illustrations minutieuses et expressives de François Place, l'expert en miniature, encre et lavis, agrémentent et aèrent ce roman dense même si, du point de vue des proportions, on est plus proche du centimètre que du millimètre proposé comme norme de cette humanité fictionnelle.