L'arche de Noah / Chaïm Potok
L'arche de Noah [texte imprimé] / Chaïm Potok, Auteur ; Jérôme Lambert, Traducteur . - Paris (11, rue de Sèvres, 75006) : Ecole des loisirs, 2004 . - 79 ; 19x12,5. - (Médium) . ISBN : 978-2-211-06539-9 : 8,5 Euros
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Coup de coeur
Christelle JORDAN
Noah a 16 ans lorsqu'il arrive à Brooklyn chez sa tante. Nous sommes en 1947 et ce jeune garçon est l'unique rescapé des 4000 juifs qui habitaient le village de Kralov en Pologne. Des hommes, des femmes, des frères, sa famille, tous ont disparus. Noah est timide, réservé, il découvre sa famille outre-Atlantique et doit apprendre à parler anglais. C'est Davita, une jeune fille de 18 ans, qui va lui donner des cours de langue.
Peu à peu, au fil des jours, des mots enfouis vont naître, apparaître. C'est le dessin qui va permettre à Noah de s'ouvrir doucement et les crayons s'agitent magnifiquement entre ses doigts. Noah est un artiste doué. Des maisons, des animaux, des paysages, vont l'aider à se raconter et à nous raconter son histoire.
La sobriété de l'écriture de Chaïm Potock accompagne doucement Noah dans son souvenir. Les attitudes des personnages, les mouvements et les bruits décrits avec beaucoup de délicatesse, semblent protéger ce jeune garçon plongé dans cette famille américaine après l'horreur vécue en Pologne.
Le sujet difficile et douloureux de l'extermination juive est délicatement raconté dans ce roman dans lequel les mots se cachent, se dérobent pour enfin se libérer. La fragilité de Noah touchera le jeune lecteur, sensible à la confiance que chacun lui laisse reprendre peu à peu.
Jamais bavarde, ni trop explicite, l'histoire de Noah prend place dans la vie de chacun. Le silence de Noah est comblé dans une fin libératrice. Lorsque le livre se referme, des lieux, des dessins, des dialogues refont alors surface. L'arche de Noah est comme délivrée.
A noter, à la fin du livre, un petit lexique très utile explique tous les termes en relations avec la religion juive dont celui de l'Arche qui est un coffre dans lequel sont gardées les tables de la loi.
Peu à peu, au fil des jours, des mots enfouis vont naître, apparaître. C'est le dessin qui va permettre à Noah de s'ouvrir doucement et les crayons s'agitent magnifiquement entre ses doigts. Noah est un artiste doué. Des maisons, des animaux, des paysages, vont l'aider à se raconter et à nous raconter son histoire.
La sobriété de l'écriture de Chaïm Potock accompagne doucement Noah dans son souvenir. Les attitudes des personnages, les mouvements et les bruits décrits avec beaucoup de délicatesse, semblent protéger ce jeune garçon plongé dans cette famille américaine après l'horreur vécue en Pologne.
Le sujet difficile et douloureux de l'extermination juive est délicatement raconté dans ce roman dans lequel les mots se cachent, se dérobent pour enfin se libérer. La fragilité de Noah touchera le jeune lecteur, sensible à la confiance que chacun lui laisse reprendre peu à peu.
Jamais bavarde, ni trop explicite, l'histoire de Noah prend place dans la vie de chacun. Le silence de Noah est comblé dans une fin libératrice. Lorsque le livre se referme, des lieux, des dessins, des dialogues refont alors surface. L'arche de Noah est comme délivrée.
A noter, à la fin du livre, un petit lexique très utile explique tous les termes en relations avec la religion juive dont celui de l'Arche qui est un coffre dans lequel sont gardées les tables de la loi.