Quatre soeurs, 2. Hortense / Malika Ferdjoukh
Quatre soeurs, 2. Hortense [texte imprimé] / Malika Ferdjoukh, Auteur . - Paris (11, rue de Sèvres, 75006) : Ecole des loisirs, 2003 . - 191 ; 19x12,5. - (Médium) . ISBN : 978-2-211-06960-1 : 8 Euros
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Coup de coeur
Chantal VEDRENNE
"Hortense, sur SA falaise, tient SON journal intime. Elle y raconte combien c'est dur d'être 1 sur 5, une parmi la multitude, surtout quand cette multitude est composée de :
- Charlie qui veut tout réparer à la Vill'Hervé et regarder à la dépense au lieu d'épouser Basile le docteur, de vivre à ses crochets et de fêter Noël au foie gras.
- Geneviève qui ment alors qu'elle ne ment jamais.
- Bettina qui est odieuse avec les êtres les plus sensibles de l'univers, à savoir : elle, Hortense, et Merlin Gillespie, le livreur magicien de Nanouk Surgelés, très, très laid à l'extérieur, mais si, si beau à l'intérieur.
- Et Enid qui a des conversations à bâtons rompus avec son ami Gnome de la Chasse d'eau.
Hortense se demande ce qu'elle va devenir. Architecte de monuments éternels ? Zuleika Lester, du feuilleton Cooper Lane ? Chirurgienne de maladies incurables ? Et si c'était comédienne ? Une idée folle, complètement Saint-Pierre-et-Miquelon, comme dirait Muguette, la locataire malade de la maison voisine. Hortense sait que, pour devenir comédienne, il faut une présence, une voix, de la mémoire, mais surtout de l'entraînement. Alors elle referme SON journal, elle quitte SA falaise, et elle fonce." (Résumé de la quatrième de couverture)
Un régal et du bonheur de la première à la dernière page de ces quatre tomes !
Enfin de la légèreté, de l'humour et de la fantaisie ! Pourquoi faut-il quitter si vite la Vill'Hervé ? Cette étrange maison du bout du monde, que l'on adopte avec toute la vie qui la traverse, à peine le seuil franchi...
Chaque soeur raconte la saga avec son point de vue et nous entraîne dans son intimité, tout en continuant à nous présenter l'ensemble de la maisonnée, ceux et celles qui virevoltent avec et autour d'elle et ce qui rend la vie si pétillante.
Une cinquième soeur ne prend pas la parole et, pourtant, on la connaît aussi bien que les autres. Les parents sont morts mais si présents que chacune de leurs filles croit d'ailleurs être la seule à leur parler et à les voir se matérialiser dans les moments et les lieux les plus inattendus, comme les plus indiqués. Leurs avis et leurs encouragements font souvent mouche et participent à la vie loufoque de la famille, comme si de rien n'était, tout en restant à une place discrète.
Ici, tout est vraisemblable et dans un ton aussi juste que fantasque. Les portraits sont plus vrais que nature, et si on m'affirme qu'il ne s'agit que "d'êtres de papier", je m'inscris en faux de toute urgence !
- Charlie qui veut tout réparer à la Vill'Hervé et regarder à la dépense au lieu d'épouser Basile le docteur, de vivre à ses crochets et de fêter Noël au foie gras.
- Geneviève qui ment alors qu'elle ne ment jamais.
- Bettina qui est odieuse avec les êtres les plus sensibles de l'univers, à savoir : elle, Hortense, et Merlin Gillespie, le livreur magicien de Nanouk Surgelés, très, très laid à l'extérieur, mais si, si beau à l'intérieur.
- Et Enid qui a des conversations à bâtons rompus avec son ami Gnome de la Chasse d'eau.
Hortense se demande ce qu'elle va devenir. Architecte de monuments éternels ? Zuleika Lester, du feuilleton Cooper Lane ? Chirurgienne de maladies incurables ? Et si c'était comédienne ? Une idée folle, complètement Saint-Pierre-et-Miquelon, comme dirait Muguette, la locataire malade de la maison voisine. Hortense sait que, pour devenir comédienne, il faut une présence, une voix, de la mémoire, mais surtout de l'entraînement. Alors elle referme SON journal, elle quitte SA falaise, et elle fonce." (Résumé de la quatrième de couverture)
Un régal et du bonheur de la première à la dernière page de ces quatre tomes !
Enfin de la légèreté, de l'humour et de la fantaisie ! Pourquoi faut-il quitter si vite la Vill'Hervé ? Cette étrange maison du bout du monde, que l'on adopte avec toute la vie qui la traverse, à peine le seuil franchi...
Chaque soeur raconte la saga avec son point de vue et nous entraîne dans son intimité, tout en continuant à nous présenter l'ensemble de la maisonnée, ceux et celles qui virevoltent avec et autour d'elle et ce qui rend la vie si pétillante.
Une cinquième soeur ne prend pas la parole et, pourtant, on la connaît aussi bien que les autres. Les parents sont morts mais si présents que chacune de leurs filles croit d'ailleurs être la seule à leur parler et à les voir se matérialiser dans les moments et les lieux les plus inattendus, comme les plus indiqués. Leurs avis et leurs encouragements font souvent mouche et participent à la vie loufoque de la famille, comme si de rien n'était, tout en restant à une place discrète.
Ici, tout est vraisemblable et dans un ton aussi juste que fantasque. Les portraits sont plus vrais que nature, et si on m'affirme qu'il ne s'agit que "d'êtres de papier", je m'inscris en faux de toute urgence !