Au bout du compte / Régis Lejonc
Au bout du compte [texte imprimé] / Régis Lejonc, Auteur ; Martin Jarrie, Illustrateur . - Rodez cedex 09 (Parc Saint-Joseph, BP 3522, 12035, France) : Rouergue, 2002 . - 35 ; 30x24,5. ISSN : 2 84153 423 1 : 18 Euros
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Visible par tous
Déroutant
Poétique, surréaliste, surprenant, déroutant... Dans quel univers nous entraîne Régis Lejonc et Martin Jarrie ? Est-ce un livre à compter ? Les chiffres sont présents dans l'ouvrage, dans le texte comme dans les illustrations.
1 pour un corbeau ou un arbre
2 pour deux nuages ou deux flocons de neige
3 pour trois corbeaux ou trois chats
4 pour quatre cailloux aux quatre points cardinaux
5 pour compter les rêves sur les doigts de la main.
Cela serait réduire l'ouvrage.
Est-ce la magie des mots, la naissance du verbe qui est évoquée ici avec des lettres disséminées partout dans le livre, des mots transformés, mélangés (nombre, voitrine, changue, tombril...) ? Ou bien encore le monde des rêves avec une ascension jusqu'à la lune, une observation vue de haut du monde et une chute vertigineuse comme dans un cauchemar ? Ou la vision d'un monde à travers le prisme de lunettes déformantes ? Ou alors le cycle de la vie, de la naissance à la maturité et à la mort ?
La réponse n'est pas aisée. Elle est sans doute multiple, ce qui fait à la fois la richesse et la faiblesse du livre. Richesse par sa complexité et faiblesse par la difficulté à entrer dans le livre. Il faut de nombreuses lectures pour appréhender l'ouvrage. Le côté esthétique des illustrations de Martin Jarrie est incontestable : des fonds unis aux couleurs profondes et sourdes qui donnent de la force aux personnages. Ces personnages, hommes et oiseaux, sont tous de profil ce qui n'est pas sans leur donner un côté "Egypte antique". Malgré tout l'ouvrage reste, pour moi, déroutant. Il est difficile d'y entrer et de trouver le fil pour démêler l'écheveau.
Joëlle BOURLES
Fiche propriété de la Ville de Nantes.
1 pour un corbeau ou un arbre
2 pour deux nuages ou deux flocons de neige
3 pour trois corbeaux ou trois chats
4 pour quatre cailloux aux quatre points cardinaux
5 pour compter les rêves sur les doigts de la main.
Cela serait réduire l'ouvrage.
Est-ce la magie des mots, la naissance du verbe qui est évoquée ici avec des lettres disséminées partout dans le livre, des mots transformés, mélangés (nombre, voitrine, changue, tombril...) ? Ou bien encore le monde des rêves avec une ascension jusqu'à la lune, une observation vue de haut du monde et une chute vertigineuse comme dans un cauchemar ? Ou la vision d'un monde à travers le prisme de lunettes déformantes ? Ou alors le cycle de la vie, de la naissance à la maturité et à la mort ?
La réponse n'est pas aisée. Elle est sans doute multiple, ce qui fait à la fois la richesse et la faiblesse du livre. Richesse par sa complexité et faiblesse par la difficulté à entrer dans le livre. Il faut de nombreuses lectures pour appréhender l'ouvrage. Le côté esthétique des illustrations de Martin Jarrie est incontestable : des fonds unis aux couleurs profondes et sourdes qui donnent de la force aux personnages. Ces personnages, hommes et oiseaux, sont tous de profil ce qui n'est pas sans leur donner un côté "Egypte antique". Malgré tout l'ouvrage reste, pour moi, déroutant. Il est difficile d'y entrer et de trouver le fil pour démêler l'écheveau.
Joëlle BOURLES
Fiche propriété de la Ville de Nantes.