La mythologie Navajo / Leigh Sauerwein
La mythologie Navajo [texte imprimé] / Leigh Sauerwein, Auteur ; Laura Bour, Illustrateur . - Paris (13 quai de Conti, 75006, France) : Actes Sud Junior, 2001 . - 94 ; 21,5x11,5. - (Les naissances du monde) . ISBN : 978-2-7427-3213-5 : 10,52 Euros
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Très bon livre
Carole TRIERWEILER
Ce petit livre de la collection Les naissances du monde nous fait découvrir la mythologie Navajo.
Une succession de cinq mondes, un déluge, une montagne de feu bien gardée...
A la fin, chaque animal trouve sa place : le coyote qui ne se distingue jusque là que par sa fainéantise et ses mauvais tours (il enlève les enfants du monstre des eaux) se rend utile en apportant le feu aux hommes et aux animaux transis de froid. Et c'est depuis ce temps qu'il a le bout de la queue noire ! Ainsi les particularités physiques des animaux sont expliquées par des événements occurrents aux débuts de l'univers.
Des illustrations magnifiques ! Le tracé des visages est très raffiné et rend très bien cette impression à la fois mélancolique et impassible des Navajos (p 44). Le style est parfois naïf, les coloris très vifs, beaucoup d'oppositions rouge/bleu. Cela m'évoque la peinture de Chagall (voir l'oiseau p 84).
J'ai pris énormément de plaisir à découvrir l'inventivité de ces légendes, riches de sagesse et de poésie (les fourmis ont transformés les morceaux de ciel, grignotés en passant d'un monde au suivant, en des turquoises !).
J'attends avec impatience le prochain ouvrage de cette collection !
Une succession de cinq mondes, un déluge, une montagne de feu bien gardée...
A la fin, chaque animal trouve sa place : le coyote qui ne se distingue jusque là que par sa fainéantise et ses mauvais tours (il enlève les enfants du monstre des eaux) se rend utile en apportant le feu aux hommes et aux animaux transis de froid. Et c'est depuis ce temps qu'il a le bout de la queue noire ! Ainsi les particularités physiques des animaux sont expliquées par des événements occurrents aux débuts de l'univers.
Des illustrations magnifiques ! Le tracé des visages est très raffiné et rend très bien cette impression à la fois mélancolique et impassible des Navajos (p 44). Le style est parfois naïf, les coloris très vifs, beaucoup d'oppositions rouge/bleu. Cela m'évoque la peinture de Chagall (voir l'oiseau p 84).
J'ai pris énormément de plaisir à découvrir l'inventivité de ces légendes, riches de sagesse et de poésie (les fourmis ont transformés les morceaux de ciel, grignotés en passant d'un monde au suivant, en des turquoises !).
J'attends avec impatience le prochain ouvrage de cette collection !