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Sélections des Comités de lecture
Coups de coeur et très bons livres du dernier comité de lecture
C'est sale ! = Brud - Cuchnaca historia higieny [texte imprimé] / Piotr Socha, Auteur ; Monika Utnik-Strugata, Illustrateur ; Lydia Waleryszak, Traducteur . - Paris (2 rue Christine, 75006) : De la Martinière Jeunesse, 2022 . - 220 ; 23,9 x 32,2 cm. ISBN : 978-2-7324-9742-6 : 21 € Langues originales : Polonais (pol)
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Très bon livre
Dominique BERQUET
Plongez-vous dans cette encyclopédie passionnante sur l'histoire de l'hygiène à travers les époques et les civilisations ! De l'Egypte antique aux cosmonautes en orbite aujourd'hui autour de la terre, vous saurez tout sur les coutumes, les superstitions, les inventions, et les découvertes liées à la saleté et à la propreté.
L'auteur consacre le premier chapitre à expliquer différentes expressions du langage courant, en lien avec la saleté, par exemple « l'argent n'a pas d'odeur », « s'en laver les mains », ou encore « laver son linge sale en famille ». Puis il retrace l'histoire de la propreté à travers les siècles et les civilisations. Les jeunes lecteurs seront peut-être surpris d'apprendre que les Grecs et les Romains étaient beaucoup plus propres que les habitants du Moyen Age et des siècles suivants : jusqu'au XVIIIe siècle, les européens considéraient que les bains étaient mauvais pour la santé, l'eau pouvait provoquer toutes sortes de maladies ! Il insiste sur l'importance de l'invention des égouts, des canalisations et bien sûr de la chasse d'eau, pour lui la plus grande innovation du XIXe siècle. La narration tient le lecteur en haleine, tout est fait pour éveiller sa curiosité : Pourquoi les Égyptiens s'épilent-ils tout le corps ? Depuis quand utilise-t-on une brosse à dents ? Comment les astronautes se lavent-ils et comment font-ils leurs besoins ?
Une grande partie du charme de cet album vient des illustrations très variées et très colorées de Piotr Socha : omniprésentes, elles déclinent avec humour les différents thèmes abordés. Par exemple dans le chapitre intitulé « la chaise musicale », il croque différents personnages très sérieux de toutes époques en tenue très recherchée qui siègent très dignement sur des chaises percées ou cuvettes de toilettes.
Un album passionnant très bien documenté.
L'auteur consacre le premier chapitre à expliquer différentes expressions du langage courant, en lien avec la saleté, par exemple « l'argent n'a pas d'odeur », « s'en laver les mains », ou encore « laver son linge sale en famille ». Puis il retrace l'histoire de la propreté à travers les siècles et les civilisations. Les jeunes lecteurs seront peut-être surpris d'apprendre que les Grecs et les Romains étaient beaucoup plus propres que les habitants du Moyen Age et des siècles suivants : jusqu'au XVIIIe siècle, les européens considéraient que les bains étaient mauvais pour la santé, l'eau pouvait provoquer toutes sortes de maladies ! Il insiste sur l'importance de l'invention des égouts, des canalisations et bien sûr de la chasse d'eau, pour lui la plus grande innovation du XIXe siècle. La narration tient le lecteur en haleine, tout est fait pour éveiller sa curiosité : Pourquoi les Égyptiens s'épilent-ils tout le corps ? Depuis quand utilise-t-on une brosse à dents ? Comment les astronautes se lavent-ils et comment font-ils leurs besoins ?
Une grande partie du charme de cet album vient des illustrations très variées et très colorées de Piotr Socha : omniprésentes, elles déclinent avec humour les différents thèmes abordés. Par exemple dans le chapitre intitulé « la chaise musicale », il croque différents personnages très sérieux de toutes époques en tenue très recherchée qui siègent très dignement sur des chaises percées ou cuvettes de toilettes.
Un album passionnant très bien documenté.
Esquisses pour la terre [texte imprimé] / Valérie Linder, Auteur ; Valérie Linder, Illustrateur . - Noville-sur-Mehaigne (9 rue de Noville, 5310, Belgique) : Esperluète, 2022 . - 40 ; 20 x 27 cm. ISBN : 978-2-35984-156-5 : 19,50 €
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Très bon livre
Sarah BAZIRE
Une merveille ! Les premiers dessins à l'encre et au crayon de couleur imprimés en couverture donnent le ton de ce bel album poétique : ode à la terre, invitation à la contemplation, à la marche dans des paysages apaisants et vallonnés, émerveillement pour la Terre et le monde du vivant.
Les illustrations, très importantes pour le propos, sont tantôt suggérées, minimalistes, intenses et légères, virevoltantes, foisonnantes, libres. Elles infusent dans notre regard et notre esprit comme les feuilles de menthe dans l'eau fumante qui sont préparées juste là, parmi ces pages.
Valérie Linder représente avec beaucoup de finesse et de justesse la grâce des plantes qui s'épanouissent, grandissent, s'étoffent. La végétation qui peuple ce livre ne nous quitte pas, nous nous baladons dans cette atmosphère baignée de douceur et d'harmonie qui inspire un émerveillement profond face à la beauté et à ce déploiement de formes et de couleurs dans les tons pastels et terreux.
Des humains se promènent parfois parmi les paysages, discrets, ils sont à l'écoute et observent ce qui les entoure. Parfois les échelles s'inversent et des plantes qui nous arrivent aux chevilles d'habitude deviennent des arbres et abritent les humain.e.s de leurs tiges fluettes.
Ces figures et ces objets sont confondus parmi cette végétation colorée, qui s'épanouit partout. Quelques mots sont égrainés au fil des pages, c'est un poème qui goutte lentement.
Parfois certaines illustrations empruntent à l'esthétique des planches de biologie, parfois le végétal est aplani, tamponné, détouré en négatif, repris en positif avec un grattage crayonné; parfois les tâches d'encre se diffusent pour former des paysages entiers qui infusent dans le papier. Des montagnes se courbent et laissent entrevoir des maisonnées dessinées d'un simple trait de crayon de couleur. Ici, l'habitat des humain.e.s est avant tout la nature, perdu.e.s dans ces paysages et leurs contemplations, le matériel est relayé au second plan et laisse place à autre chose. On ne peut pas s'empêcher de ressentir un
profond apaisement et un bien-être certain en se laissant couler parmi ces pages et ces mots qui tintent à nos oreilles très justement.
« Tu découvres que la terre est rouge à l'intérieur
elle vibre et respire comme toi
sous chaque écorce la vie »
La fabrication de l'ouvrage est elle aussi très soignées : le choix du papier, sa texture, la matérialité de l'objet, son poids léger, sa reliure tissée dont le dos est visible quand on ouvre le livre.
Tous ces éléments, qui contribuent à une manipulation douce de l'ouvrage, sont en adéquation avec le propos d'esquisses pour la terre, animé par le respect du monde vivant et par l'amour profond et vibrant qu'il lui porte.
Un magnifique ouvrage à mettre entre toutes les mains, des plus petites aux plus grandes et qui transmet humblement, toute en légèreté, le goût des explorations et de l'émerveillement pour la nature.
Les illustrations, très importantes pour le propos, sont tantôt suggérées, minimalistes, intenses et légères, virevoltantes, foisonnantes, libres. Elles infusent dans notre regard et notre esprit comme les feuilles de menthe dans l'eau fumante qui sont préparées juste là, parmi ces pages.
Valérie Linder représente avec beaucoup de finesse et de justesse la grâce des plantes qui s'épanouissent, grandissent, s'étoffent. La végétation qui peuple ce livre ne nous quitte pas, nous nous baladons dans cette atmosphère baignée de douceur et d'harmonie qui inspire un émerveillement profond face à la beauté et à ce déploiement de formes et de couleurs dans les tons pastels et terreux.
Des humains se promènent parfois parmi les paysages, discrets, ils sont à l'écoute et observent ce qui les entoure. Parfois les échelles s'inversent et des plantes qui nous arrivent aux chevilles d'habitude deviennent des arbres et abritent les humain.e.s de leurs tiges fluettes.
Ces figures et ces objets sont confondus parmi cette végétation colorée, qui s'épanouit partout. Quelques mots sont égrainés au fil des pages, c'est un poème qui goutte lentement.
Parfois certaines illustrations empruntent à l'esthétique des planches de biologie, parfois le végétal est aplani, tamponné, détouré en négatif, repris en positif avec un grattage crayonné; parfois les tâches d'encre se diffusent pour former des paysages entiers qui infusent dans le papier. Des montagnes se courbent et laissent entrevoir des maisonnées dessinées d'un simple trait de crayon de couleur. Ici, l'habitat des humain.e.s est avant tout la nature, perdu.e.s dans ces paysages et leurs contemplations, le matériel est relayé au second plan et laisse place à autre chose. On ne peut pas s'empêcher de ressentir un
profond apaisement et un bien-être certain en se laissant couler parmi ces pages et ces mots qui tintent à nos oreilles très justement.
« Tu découvres que la terre est rouge à l'intérieur
elle vibre et respire comme toi
sous chaque écorce la vie »
La fabrication de l'ouvrage est elle aussi très soignées : le choix du papier, sa texture, la matérialité de l'objet, son poids léger, sa reliure tissée dont le dos est visible quand on ouvre le livre.
Tous ces éléments, qui contribuent à une manipulation douce de l'ouvrage, sont en adéquation avec le propos d'esquisses pour la terre, animé par le respect du monde vivant et par l'amour profond et vibrant qu'il lui porte.
Un magnifique ouvrage à mettre entre toutes les mains, des plus petites aux plus grandes et qui transmet humblement, toute en légèreté, le goût des explorations et de l'émerveillement pour la nature.
Oiseaux à reconnaître [texte imprimé] / Emmanuelle Kecir-Lepetit, Auteur ; Léa Maupetit, Illustrateur . - Paris cedex 07 (5, rue Sébastien-Bottin, 75328) : Gallimard, 2022 . - 96 ; 13 x 25 cm. ISBN : 978-2-07-516982-0 : 16 €
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Très bon livre
Marie BARILLER
Un album documentaire pour petits et grands.
La page de couverture, avec ce violet saturé est déjà un atout du livre, il attire l'oeil. Puis en y prêtant plus attention, on peut voir un jeu entre le titre, en lettres blanches, et les illustrations de Léa Maupetit. On y voit une branche sur laquelle se sont posé les oiseaux intrigués par ce même mot, écrit en lettre capitale : oiseaux. Cette articulation entre les illustrations et les mots nous plonge déjà dans le livre et nous invite à l'ouvrir. Les 4 premières pages expliquent ce qu'est un oiseau, son anatomie, ses caractéristiques et son mode de vie général. Ensuite, le livre se divise en 4 chapitres : Jardins et Villes ; Forêt ; Campagnes ; Bord de l'eau.
Chaque oiseau est mis en valeur sur une double page. La page de gauche explique les caractéristiques scientifiques de l'animal, son nom en latin, sa taille, son poids et son langage. Ces informations précèdent un paragraphe dans lequel l'auteur y décrit, comme un récit de voyage, le moment où il aperçoit cet oiseau, permettant à chaque fois au lecteur de rentrer dans l'histoire. On y trouve aussi deux faits marquant sur l'animal, sur la parade amoureuse, son habitat... Sur cette même page, une autre représentation monochrome en mouvement de l'oiseau vient compléter le discours.
A droite, l'oiseau est représenté sur toute la page. L'illustration est épurée tout en restant assez fidèle. Le travail des couleurs vives ainsi que les compositions pleines de vie sont très représentatifs du travail de Léa Maupetit. Chaque illustration est rehaussée par un élément de l'animal (une patte, un bec) ou simplement un trait en rose fluo, apportant ainsi une cohérence au livre. Pour compléter son dessin des précisions sont apportées sur son aspect physique.
Ce livre plaira aussi bien aux enfants qu'aux parents désireux de reconnaître les oiseaux qui les entourent, de comprendre et d'apprendre à préserver leurs habitats. Les jeux de typographie et de couleurs permettent de casser le rythme d'un livre qui aurait pu être trop scientifique pour de jeunes lecteurs. L'ensemble, très coloré, donne envie de le feuilleter encore et encore.
La page de couverture, avec ce violet saturé est déjà un atout du livre, il attire l'oeil. Puis en y prêtant plus attention, on peut voir un jeu entre le titre, en lettres blanches, et les illustrations de Léa Maupetit. On y voit une branche sur laquelle se sont posé les oiseaux intrigués par ce même mot, écrit en lettre capitale : oiseaux. Cette articulation entre les illustrations et les mots nous plonge déjà dans le livre et nous invite à l'ouvrir. Les 4 premières pages expliquent ce qu'est un oiseau, son anatomie, ses caractéristiques et son mode de vie général. Ensuite, le livre se divise en 4 chapitres : Jardins et Villes ; Forêt ; Campagnes ; Bord de l'eau.
Chaque oiseau est mis en valeur sur une double page. La page de gauche explique les caractéristiques scientifiques de l'animal, son nom en latin, sa taille, son poids et son langage. Ces informations précèdent un paragraphe dans lequel l'auteur y décrit, comme un récit de voyage, le moment où il aperçoit cet oiseau, permettant à chaque fois au lecteur de rentrer dans l'histoire. On y trouve aussi deux faits marquant sur l'animal, sur la parade amoureuse, son habitat... Sur cette même page, une autre représentation monochrome en mouvement de l'oiseau vient compléter le discours.
A droite, l'oiseau est représenté sur toute la page. L'illustration est épurée tout en restant assez fidèle. Le travail des couleurs vives ainsi que les compositions pleines de vie sont très représentatifs du travail de Léa Maupetit. Chaque illustration est rehaussée par un élément de l'animal (une patte, un bec) ou simplement un trait en rose fluo, apportant ainsi une cohérence au livre. Pour compléter son dessin des précisions sont apportées sur son aspect physique.
Ce livre plaira aussi bien aux enfants qu'aux parents désireux de reconnaître les oiseaux qui les entourent, de comprendre et d'apprendre à préserver leurs habitats. Les jeux de typographie et de couleurs permettent de casser le rythme d'un livre qui aurait pu être trop scientifique pour de jeunes lecteurs. L'ensemble, très coloré, donne envie de le feuilleter encore et encore.
Coups de coeur et très bons livres du dernier comité de lecture
Cabane [texte imprimé] / Amandine Laprun, Auteur ; Amandine Laprun, Illustrateur . - Paris (13 quai de Conti, 75006, France) : Actes Sud Junior, 2022 . - 48 ; 14 x 27 cm. ISBN : 978-2-330-16249-8 : 14,90 €
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Très bon livre
Alix DE ROUX
Ce livre en carton sans texte (mis à part quelques rares onomatopées) se présente sous la forme d'une cabane.
A la première page, une petite fille accompagnée d'un canard commence à construire une cabane pendant l'hiver. A la page suivante, un garçon se joint à elle. Au fur et mesure que l'on tourne les pages, les saisons défilent et la cabane se construit. Elle abrite les jeux des deux enfants, dont on devine, à leurs déguisements et à leur gestuelle, la richesse de l'imagination. Ils y accueillent leurs amis. Les animaux de la forêt s'abritent dans la cabane, le jour et la nuit. Celle-ci devient le lieu d'une autre vie, secrète. Et lorsque les enfants choisissent d'y dormir pendant la nuit, un loup dort à leurs côtés. Les enfants déploient leurs talents, ils apprennent à observer la nature.
A l'automne suivant, ils se servent du bois de la cabane pour allumer du feu et rendent la forêt aux animaux.
Lorsque toutes les pages du livre sont ouvertes, l'enfant a dans les mains une cabane de carton.
Cet album fourmille de détails subtils et amusants qui rendent chacune de ses lectures unique. On se prête avec bonheur au jeu de l'interprétation et de la manipulation. Le thème de la cabane, ce lieu intime qui abrite les histoires que les enfants imaginent, est extrêmement bien exploité. La lecture de cet album pourrait être accompagnée de celle de Camille Garoche, Le concours de cabanes (Paris: Little Urban, 2022). La vie discrète des animaux et leur relation avec les humains est présentée avec finesse. Un bel hommage à l'imaginaire enfantin qui enchante la vie.
A la première page, une petite fille accompagnée d'un canard commence à construire une cabane pendant l'hiver. A la page suivante, un garçon se joint à elle. Au fur et mesure que l'on tourne les pages, les saisons défilent et la cabane se construit. Elle abrite les jeux des deux enfants, dont on devine, à leurs déguisements et à leur gestuelle, la richesse de l'imagination. Ils y accueillent leurs amis. Les animaux de la forêt s'abritent dans la cabane, le jour et la nuit. Celle-ci devient le lieu d'une autre vie, secrète. Et lorsque les enfants choisissent d'y dormir pendant la nuit, un loup dort à leurs côtés. Les enfants déploient leurs talents, ils apprennent à observer la nature.
A l'automne suivant, ils se servent du bois de la cabane pour allumer du feu et rendent la forêt aux animaux.
Lorsque toutes les pages du livre sont ouvertes, l'enfant a dans les mains une cabane de carton.
Cet album fourmille de détails subtils et amusants qui rendent chacune de ses lectures unique. On se prête avec bonheur au jeu de l'interprétation et de la manipulation. Le thème de la cabane, ce lieu intime qui abrite les histoires que les enfants imaginent, est extrêmement bien exploité. La lecture de cet album pourrait être accompagnée de celle de Camille Garoche, Le concours de cabanes (Paris: Little Urban, 2022). La vie discrète des animaux et leur relation avec les humains est présentée avec finesse. Un bel hommage à l'imaginaire enfantin qui enchante la vie.
Le livre à compter jusqu'à 1 = How to count to one (and don't even think about bigger numbers !) : (Et surtout pas plus loin !) [texte imprimé] / Caspar Salmon, Auteur ; Matt Hunt, Illustrateur ; Emilie Nief, Traducteur . - Paris cedex 07 (5, rue Sébastien-Bottin, 75328) : Gallimard, 2022 . - 32 ; 27,5 x 27,5 cm. ISBN : 978-2-07-516638-6 : 12,50 € Langues originales : Anglais (eng)
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Très bon livre
Dominique BERQUET
La quatrième de couverture avertit : voici le livre idéal pour apprendre à compter, mais attention, que jusqu'à 1, interdit d'aller plus loin ! Le ton est donné, un dialogue s'engage entre l'auteur et le lecteur pour commencer l'apprentissage de la numération. Beaucoup d'encouragements de la part du premier mais aussi des pièges pour emmêler et troubler le second ! Par exemple, on lui demande de compter une saucisse toute petite dans la double page occupée par deux grosses baleines ! En fait on n'a pas du tout envie de respecter la consigne, à chaque page, un nouveau ressort, qui incite le jeune lecteur à compter plus loin !
Beaucoup d'humour et une mise en page essentielle pour mettre en place le jeu de la devinette. Les couleurs vives et la complexité progressive des objets à compter rendent cet album facile à lire pour les plus petits qui seront par ailleurs certainement sensibles aux illustrations loufoques de Matt Hunt.
Un livre que les petits auront plaisir à lire et à relire, et qui les invite presque à transgresser l'interdit !
Beaucoup d'humour et une mise en page essentielle pour mettre en place le jeu de la devinette. Les couleurs vives et la complexité progressive des objets à compter rendent cet album facile à lire pour les plus petits qui seront par ailleurs certainement sensibles aux illustrations loufoques de Matt Hunt.
Un livre que les petits auront plaisir à lire et à relire, et qui les invite presque à transgresser l'interdit !
Mon premier pop-up animaux en danger [texte imprimé] / Owen Davey, Auteur ; Owen Davey, Illustrateur . - Paris cedex 07 (5, rue Sébastien-Bottin, 75328) : Gallimard, 2022 . - 32 ; 18 x 18 cm. ISBN : 978-2-07-516332-3 : 18 €
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Très bon livre
Geneviève MOUMNEH
Ce pop-up met en scène des animaux menacés d'extinction sur les différents continents. Il nous présente 15 animaux de plus ou moins grande taille avec leurs particularités ou leur utilité.
Les pop-up, le texte court et précis font de cet album un documentaire accessible dès la petite enfance. Petits et grands apprendront le nécessaire respect de la vie animale pour maintenir la biodiversité. Les dessins fourmillent de détails et sont réalisés sur des alternances page blanche, page colorée, ce qui augmente les notions de relief et de vie. Un livre qui séduira les jeunes (et moins jeunes) lecteurs.
Les pop-up, le texte court et précis font de cet album un documentaire accessible dès la petite enfance. Petits et grands apprendront le nécessaire respect de la vie animale pour maintenir la biodiversité. Les dessins fourmillent de détails et sont réalisés sur des alternances page blanche, page colorée, ce qui augmente les notions de relief et de vie. Un livre qui séduira les jeunes (et moins jeunes) lecteurs.
Coups de coeur et très bons livres du dernier comité de lecture
C'est quoi l'école ? = Che cos'e la scuola ? [texte imprimé] / Luca Tortolini, Auteur ; Marco Soma, Illustrateur ; Emmanuelle Beulque, Traducteur . - Paris (35, rue d'Hauteville, 75010) : Sarbacane, 2022 . - 32 ; 23 x 28 cm. ISBN : 978-2-37731-974-9 : 16,50 € Langues originales : Italien (ita)
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Très bon livre
Cécile CHAUVIRE
Il s'agit d'un très bel album. Les illustrations magnifiques représentent seulement des animaux. La couverture incite à ouvrir le livre.
Le texte est très poétique. Il mêle heureusement la réalité à l'imaginaire: « on peut fleurir les idées ou planter des arbres. ». Il est très léger et pourrait s'envoler.
Cet album aborde, tour à tour, plusieurs thèmes. Le contenu : « à l'école, il y a l'histoire, la géographie... » et des usagers de l'école : « à l'école, il y a des filles et des garçons... ». L'auteur nous dépeint la notion de groupe et la naissance de l'amitié.
Puis il donne des leçons de vie, incite à développer (« plus on se trompe, plus on apprend »), la solidarité, des relations avec la nature : « les filles et les garçons mettent la main dans la terre et comprennent qu'il faut vivre avec elle ». Le tout fait preuve d'optimisme : « avec les idées et les mots, on peut inventer un monde neuf » dans l'intérêt pour l'environnement : Nous n'avons qu'un seul monde, et c'est celui-là. Voulons-nous en prendre soin ? ».
Les illustrations soutiennent merveilleusement l'album et représentent un véritable atout.
Le texte est très poétique. Il mêle heureusement la réalité à l'imaginaire: « on peut fleurir les idées ou planter des arbres. ». Il est très léger et pourrait s'envoler.
Cet album aborde, tour à tour, plusieurs thèmes. Le contenu : « à l'école, il y a l'histoire, la géographie... » et des usagers de l'école : « à l'école, il y a des filles et des garçons... ». L'auteur nous dépeint la notion de groupe et la naissance de l'amitié.
Puis il donne des leçons de vie, incite à développer (« plus on se trompe, plus on apprend »), la solidarité, des relations avec la nature : « les filles et les garçons mettent la main dans la terre et comprennent qu'il faut vivre avec elle ». Le tout fait preuve d'optimisme : « avec les idées et les mots, on peut inventer un monde neuf » dans l'intérêt pour l'environnement : Nous n'avons qu'un seul monde, et c'est celui-là. Voulons-nous en prendre soin ? ».
Les illustrations soutiennent merveilleusement l'album et représentent un véritable atout.
Au début [texte imprimé] / Ramona Badescu ![]() ISBN : 978-2-36193-673-0 : 22 €
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Très bon livre
Aïcha LEDOUX
Au début est un album composé d'illustrations en pleine page, parfois en double page. Le parti pris est de raconter une histoire à rebours. On débute en 2020 pour terminer en 1952.
L'histoire se développe autour d'un arbre, un néflier. Cet arbre a vu grandir des enfants, une famille.
Le fait de revenir dans le temps est assez déstabilisant au départ. Le lecteur essaie de reconnaître les personnages, plus âgés la page d'avant, de comprendre qui est qui, leur lien, les rencontres. On comprend que le néflier n'a pas toujours donné ses bons fruits, qu'il a été très petit, qu'il vient d'un noyau...
Le parallèle entre le développement de cet arbre et celui de la famille qui l'entoure est très poétique. Les illustrations à l'aquarelle de Julia Spiers, tout en douceur et en couleurs claires participent à la poésie de l'album. Une fois le livre terminé, il est possible de le relire de droite à gauche, pour le suivre de manière chronologique. Le lecteur y perçoit alors d'autres choses, comprend mieux certains liens entre les personnages.
C'est un album à lire et à relire dans tous les sens pour se perdre dans ses illustrations grand format et raconter aux plus jeunes l'histoire de leur famille et d'où ils viennent.
L'histoire se développe autour d'un arbre, un néflier. Cet arbre a vu grandir des enfants, une famille.
Le fait de revenir dans le temps est assez déstabilisant au départ. Le lecteur essaie de reconnaître les personnages, plus âgés la page d'avant, de comprendre qui est qui, leur lien, les rencontres. On comprend que le néflier n'a pas toujours donné ses bons fruits, qu'il a été très petit, qu'il vient d'un noyau...
Le parallèle entre le développement de cet arbre et celui de la famille qui l'entoure est très poétique. Les illustrations à l'aquarelle de Julia Spiers, tout en douceur et en couleurs claires participent à la poésie de l'album. Une fois le livre terminé, il est possible de le relire de droite à gauche, pour le suivre de manière chronologique. Le lecteur y perçoit alors d'autres choses, comprend mieux certains liens entre les personnages.
C'est un album à lire et à relire dans tous les sens pour se perdre dans ses illustrations grand format et raconter aux plus jeunes l'histoire de leur famille et d'où ils viennent.
La forêt, l'ours et l'épée = Colpa di chi ? [texte imprimé] / Davide Cali, Auteur ; Regina Lukk-Toompere, Illustrateur ; Roger Salomon, Traducteur . - Voisins-le-Bretonneux (5 rue de Port-Royal, 78960) : Rue du monde, 2022 . - 36 ; 21 x 29 cm. - (Pas comme les autres) . ISBN : 978-2-35504-701-5 : 17,50 € Langues originales : Italien (ita)
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Très bon livre
Sophie MABILLON
C'est l'histoire d'un ours guerrier qui manie sans discernement l'épée au point de trancher tous les arbres de la forêt. Mais sa colère s'attise quand il découvre son propre fort détruit. Il menace les responsables de les couper en deux, en l'occurence les gardiens du barrage qui ont laissé déborder l'eau. Or l'histoire n'est pas si simple. L'Ours ne cesse de remonter de coupable en coupable et il sera surpris. Il est celui qu'il croyait prendre. En effet, si l'ours n'avait pas coupé les arbres, les oiseaux n'auraient pas pris les fruits du verger du renard, qui lui-même n'aurait pas tiré une flèche reçue par le sanglier blessé, qui a fait fuir les gardiens du barrage. Repenti, l'ours tente de réparer les dégâts qu'il a causés en protégeant les uns, en soulageant les autres. Pour la repousse des arbres il faudra être très patient. Mais en attendant un nouveau refuge, les oiseaux pourront toujours compter sur leur nouvel ami.
Ce conte de Davide Cali est la ré-édition d'un album de 2008 L'ours qui avait une épée, illustré par Gianluca Foli. La réflexion morale qu'il suscite est toujours d'actualité quant à la prise de conscience de nos pulsions destructrices, cause de grandes nuisances écologiques. Des encres de couleur accompagnent cette nouvelle édition réalisées par l'artiste estonienne Regina Luuk-Toomperre. Figures, objets, fruits et plantes sont découpées sur un fond blanc, accentuant leur lisibilité. Les nuances de gris-taupe donnent de l'épaisseur et de la chaleur aux personnages. Par un jeu d'anthropomorphisme, l'illustratrice revêt les animaux de vêtements seyants au tissage complexe, jusqu'aux oiseaux dont la garde-robe est la plus variée. La clarté de l'image rend accessible cet album auprès des plus jeunes qui apprécieront les répétitions scandées du conte. C'est un bel ouvrage à relire à feuilleter.
Ce conte de Davide Cali est la ré-édition d'un album de 2008 L'ours qui avait une épée, illustré par Gianluca Foli. La réflexion morale qu'il suscite est toujours d'actualité quant à la prise de conscience de nos pulsions destructrices, cause de grandes nuisances écologiques. Des encres de couleur accompagnent cette nouvelle édition réalisées par l'artiste estonienne Regina Luuk-Toomperre. Figures, objets, fruits et plantes sont découpées sur un fond blanc, accentuant leur lisibilité. Les nuances de gris-taupe donnent de l'épaisseur et de la chaleur aux personnages. Par un jeu d'anthropomorphisme, l'illustratrice revêt les animaux de vêtements seyants au tissage complexe, jusqu'aux oiseaux dont la garde-robe est la plus variée. La clarté de l'image rend accessible cet album auprès des plus jeunes qui apprécieront les répétitions scandées du conte. C'est un bel ouvrage à relire à feuilleter.
Coups de coeur et très bons livres du dernier comité de lecture
Caraïbes amères [texte imprimé] / Vinciane Moeschler, Auteur . - [S.l.] : Le Muscadier, 2022 . - 192 ; 14 x 19 cm. - (Rester vivant) . ISBN : 979-10-96935-96-3 : 13,50 €
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Très bon livre
Martine GERARD
Journaliste, le père de Sacha, 15 ans, vient d'être licencié pour raison économique. En recherche d'emploi, il tombe sur l'annonce d'une agence de presse située en République dominicaine. Il postule et reçoit rapidement une réponse positive. Fou de joie, il confirme qu'il arrive avec sa famille. Sa femme, médecin, abandonne volontiers son poste dans un hôpital parisien. Sacha, par contre, est très opposé à ce changement. Il n'a envie ni de quitter Paris, ni ses amis. Quant à Tina, 2 ans, elle n'a pas son mot à dire.
Quand ils débarquent à St Domingue, la chaleur est accablante, la corruption pointe son nez sous la forme d'un douanier et l'accueil de Martin, nouveau collègue du père, est assez expéditif. La famille s'installe dans un appartement plus que sommaire où les coupures d'eau et d'électricité sont fréquentes. Très rapidement, ils découvrent un environnement où la richesse affichée des uns côtoie la misère inacceptable des travailleurs. La sensibilité de Sacha est mise à mal et il communique ses ressentis avec son ancien professeur de géographie qui lui propose d'informer ses anciens camarades par le biais du journal du lycée.
Un bon roman qui interroge. Les images idylliques proposées par les agences de voyage (même si elles existent sur une partie du littoral) semblent bien éloignées des "bateys" où vivent de nombreux Haïtiens travaillant dans les plantations de canne à sucre. La misère y est omniprésente et Sacha a du mal à accepter ces conditions de vie très proches de l'esclavagisme. Son copain, Enrique, qui, malgré ses 18 ans, a déjà une grande expérience de la vie l'aidera à mettre des mots sur ses émotions.
Lecture très abordable.
Quand ils débarquent à St Domingue, la chaleur est accablante, la corruption pointe son nez sous la forme d'un douanier et l'accueil de Martin, nouveau collègue du père, est assez expéditif. La famille s'installe dans un appartement plus que sommaire où les coupures d'eau et d'électricité sont fréquentes. Très rapidement, ils découvrent un environnement où la richesse affichée des uns côtoie la misère inacceptable des travailleurs. La sensibilité de Sacha est mise à mal et il communique ses ressentis avec son ancien professeur de géographie qui lui propose d'informer ses anciens camarades par le biais du journal du lycée.
Un bon roman qui interroge. Les images idylliques proposées par les agences de voyage (même si elles existent sur une partie du littoral) semblent bien éloignées des "bateys" où vivent de nombreux Haïtiens travaillant dans les plantations de canne à sucre. La misère y est omniprésente et Sacha a du mal à accepter ces conditions de vie très proches de l'esclavagisme. Son copain, Enrique, qui, malgré ses 18 ans, a déjà une grande expérience de la vie l'aidera à mettre des mots sur ses émotions.
Lecture très abordable.
A un cheveu [texte imprimé] / Maëlle Desard, Auteur . - Paris (12 avenue d'Italie, 75013) : Slalom, 2022 . - 320 ; 14,5 x 22,5 cm. ISBN : 978-2-37554-343-6 : 14,95 €
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Coup de coeur
Suzanne GUEDJ
« Anis trop honnête ; Christophe trop présent ; père trop comique, mère trop coincée ; Jacob trop craquant.
Ma vie est en enchaînement d'hyperlatifs ».
Coup de coeur pour ce roman où l'on plonge dans le quotidien d'Emma qui souffre d'alopécie, une maladie qui l'a rendue chauve.
Le ton est léger et souvent drôle pour aborder la relation à soi, la relation à l'autre, le lycée et ses codes, la société et le regard qu'on porte les uns sur les autres.
Une bande de 4 copains et la vie à affronter, avec chacun ses galères mais beaucoup d'amitié/
Le texte est fluide, captivant. Même les notes en bas de page sont des précisions de pensées de la narratrice qui se met à nu.
Un très très beau roman sur la différence à ne pas manquer.
Ma vie est en enchaînement d'hyperlatifs ».
Coup de coeur pour ce roman où l'on plonge dans le quotidien d'Emma qui souffre d'alopécie, une maladie qui l'a rendue chauve.
Le ton est léger et souvent drôle pour aborder la relation à soi, la relation à l'autre, le lycée et ses codes, la société et le regard qu'on porte les uns sur les autres.
Une bande de 4 copains et la vie à affronter, avec chacun ses galères mais beaucoup d'amitié/
Le texte est fluide, captivant. Même les notes en bas de page sont des précisions de pensées de la narratrice qui se met à nu.
Un très très beau roman sur la différence à ne pas manquer.
Comment j'ai disparu dans la jungle = Het werktsuk. Of hoe ik verdween in de jungle [texte imprimé] / Simon van der Geest, Auteur ; Karst-Janneke Rogaar, Traducteur . - Genève (5, chemin Neuf, 1207, Suisse) : Joie de lire, 2022 . - 480 ; 13 x 18,5 cm. - (Hibouk) . ISBN : 978-2-88908-611-5 : 13,90 € Langues originales : Néerlandais (nla)
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Très bon livre
Marie-Paule DESSAIVRE
La consigne donnée par la prof de sciences à ses élèves est de réaliser un travail écrit personnel, en choisissant le sujet qu'ils veulent, à condition que ce sujet les intéresse et qu'il ait un rapport avec la biologie. Le sujet qui s'impose à Eva concerne "les pères biologiques" car, précisément, elle ne sait rien de son géniteur. Malgré les réticences de sa prof, Eva persiste, avec le soutien de son copain de toujours, Luuk. Sa mère ne lui a jamais parlé de ce père inconnu, sauf pour le traiter de ver de terre, hypothèse que la jeune fille écarte très vite avec humour. Méthodiquement, elle commence alors par étudier la question d'un point de vue scientifique : en effet, elle est très brune, alors que sa mère est bien blanche, ce qui oriente déjà la recherche. En fouillant un peu, elle découvre qu'il vit au Suriname.
Devant l'absence de soutien de la part de sa mère, Eva fait appel à l'émission de télé-réalité "perdu de vue". Sa candidature est validée quand l'équipe de télé découvre que la mère d'Eva est une chanteuse connue. Elle part alors pour le Suriname, où elle fausse compagnie aux adultes pour continuer sa quête toute seule...
Comment ne pas se laisser emporter par la détermination de la jeune Eva ? D'autant que l'auteur la rend très vivante, convaincante et que, en faisant d'elle la narratrice, il joue la proximité avec le lecteur. Cette aventure qui conduit l'héroïne au plus profond de la jungle, en la faisant se confronter à d'autres habitudes, est bien entendu initiatique dans le même temps et l'aventure psychologique est tout aussi intéressante que l'autre.
A recommander.
Devant l'absence de soutien de la part de sa mère, Eva fait appel à l'émission de télé-réalité "perdu de vue". Sa candidature est validée quand l'équipe de télé découvre que la mère d'Eva est une chanteuse connue. Elle part alors pour le Suriname, où elle fausse compagnie aux adultes pour continuer sa quête toute seule...
Comment ne pas se laisser emporter par la détermination de la jeune Eva ? D'autant que l'auteur la rend très vivante, convaincante et que, en faisant d'elle la narratrice, il joue la proximité avec le lecteur. Cette aventure qui conduit l'héroïne au plus profond de la jungle, en la faisant se confronter à d'autres habitudes, est bien entendu initiatique dans le même temps et l'aventure psychologique est tout aussi intéressante que l'autre.
A recommander.