L'enfant de nacre ou Seul le regard est fixe sur l'endroit qu'on suppose / Jean Siccardi
Un père, un enfant, la mer (la mère?), un instant intense et quotidien, une promenade située, Nice, une force d'amour, une communion si intense qu'elle engendre le silence, un instant de pagaille : toboggan rouillé, boîtes vides, voitures. Un homme regarde, écrit. Malgré la description précise des personnages, ils échappent à l'œil du narrateur, leur essence même est au-delà du regard, ils n'en sont que plus forts et présents. Au milieu de cette ville très mondaine, le père et le fils sont étrangers, hors du temps parce qu'ils s'aiment et que main dans la main, ils marchent là où leurs rêves les portent. Très fort, ce rapport masculin de petit homme à homme a pourtant besoin d'un réconfort : la mer.
Le récit aux mots justes nous enlace, on attend le dénouement qui nous soulage : l'homme dort avec son enfant, et au réveil, la mer s'offre comme berceau d'amour et de tendresse. Chute du temps. On ne sait pas où ils sont : partis ? rêvés ? ou évaporés ? On plonge, on ne sait plus si c'est un fait divers ou un rêve ! Un instant fragile où tremblent la tristesse et le drame en filigrane. Livre accordéon avec gravure sur bois sur la jaquette.
L'enfant de nacre ou Seul le regard est fixe sur l'endroit qu'on suppose [texte imprimé] / Jean Siccardi, Auteur . - Nîmes (2 Impasse des Soucis, F-30000) : Grandir, 1991.
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Isabelle LAN
Un père, un enfant, la mer (la mère?), un instant intense et quotidien, une promenade située, Nice, une force d'amour, une communion si intense qu'elle engendre le silence, un instant de pagaille : toboggan rouillé, boîtes vides, voitures. Un homme regarde, écrit. Malgré la description précise des personnages, ils échappent à l'œil du narrateur, leur essence même est au-delà du regard, ils n'en sont que plus forts et présents. Au milieu de cette ville très mondaine, le père et le fils sont étrangers, hors du temps parce qu'ils s'aiment et que main dans la main, ils marchent là où leurs rêves les portent. Très fort, ce rapport masculin de petit homme à homme a pourtant besoin d'un réconfort : la mer.
Le récit aux mots justes nous enlace, on attend le dénouement qui nous soulage : l'homme dort avec son enfant, et au réveil, la mer s'offre comme berceau d'amour et de tendresse. Chute du temps. On ne sait pas où ils sont : partis ? rêvés ? ou évaporés ? On plonge, on ne sait plus si c'est un fait divers ou un rêve ! Un instant fragile où tremblent la tristesse et le drame en filigrane. Livre accordéon avec gravure sur bois sur la jaquette.