Gwydion, 2. Le pouvoir du Graal / Peter Schwindt
Gwydion, 2. Le pouvoir du Graal = Die Macht des Grals [texte imprimé] / Peter Schwindt, Auteur ; Florence Quillet, Traducteur . - Montrouge cedex (18 rue Barbès, 92128, France) : Bayard Jeunesse, 2012 . - 252 ; 15 x 23 cm. ISBN : 978-2-7470-2657-4 : 12,90 € Langues originales : Allemand (ger)
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Très bon livre
Yvette COUDERC
La place forte de Camelot est enfin sauvée et Odwyn de retour à Redruth, son village natal, bien décidé à se méfier de Mordred, l'ennemi du roi Arthur. C'est avec bonheur qu'il revoit sa s?ur Muriel mais hélas les Saxons ont tout détruit. Bientôt il rencontre un mendiant quasi agonisant qui se plaint d'avoir laissé échapper le Graal. Puis celui qu'il croyait être son père lui révèle qu'il ne l'est pas : il a recueilli chez lui sa mère Valéria, une jeune Romaine en fuite, juste avant sa naissance et celle-ci a demandé à son hôte de ne jamais rien révéler de son origine. Odwyn se demande s'il pourra un jour élucider le mystère de sa naissance et décide de repartir vers Camelot pour retrouver Merlin et essayer de sauver le mendiant, sans doute empoisonné. Merlin porte en effet secours au malheureux... et l'identifie : c'est Lancelot en personne ! Las, ce dernier a oublié 13 ans de son existence, à cause d'un poison mortel...
Merlin raconte à Odwyn l'histoire de Joseph d'Arimatie qui a transporté jusqu'en Cornouailles le Graal et lui montre le texte écrit en araméen où est précisé, de manière codée, le lieu où il est caché. Une fois le poison identifié, on l'envoie, dûment muni de la liste des ingrédients, auprès d'une certaine Coundrie, guérisseuse du Pays de Galles et seule capable de fabriquer le contrepoison. Des thermes fastueux d' Aquae Solis (l'actuelle Bath) où il échappe de peu à une flèche mortelle en passant par la très inhospitalière Dimas Emrys (la Terre Gaste de Lancelot), le voici enfin avec son unique compagnon devant la citadelle de Goon d'où viendrait le mauvais sort car là-bas, dit-on, soit on meurt, soit on sombre dans la folie... Dans le Château de Goon, il a bientôt une vision de Bran à qui il peut enfin poser la bonne question. Celle-ci posée, l'âme de Bran est aussitôt délivrée et ils peuvent rejoindre l'antre confortable de Coundrie. Celle-ci apprend à Odwyn que Goon du désert était le descendant de Bran, gardien du Graal, puis elle lui confie la potion demandée.
Dès leur retour à Camelot, le remède se révèle efficace et Lancelot demande à reprendre sa place autour de la Table ronde. Malgré le refus du roi Arthur, le vote des chevaliers est favorable, donc Lancelot devra se battre en duel contre ceux qui ont refusé son admission et pour ce faire, il choisit Odwyn comme écuyer. Le jour de la Saint-Jean l'inquiétude est grande : Lancelot finira-t-il par vaincre ou sera-t-il tué ?
Et Odwyn, à qui Merlin vient juste de tout raconter sur son père, sa mère et l'histoire de leur famille, sera-t-il enfin apaisé par une telle révélation et demeurera-t-il à Camelot pour continuer peut-être la quête du Graal ?
Dans ce 2e tome, Odwyn a l'air de reproduire les mêmes schémas que précédemment puisqu'il repart dès le début à l'aventure. Mais détrompons-nous car, entre-temps, il a acquis une connaissance très pragmatique de la psychologie en général et de celle des Chevaliers de La Table ronde en particulier. Elle s'avère aussi simple qu'utile et peut se résumer par la simple formule : se méfier de tout le monde, sans exception ! La preuve : la seule à qui il accorde quelque crédit est... Coundrie la guérisseuse qui lui conseille à juste titre de se défier de son seul compagnon d'aventures. Cela ne l'empêche aucunement d'ailleurs de se montrer compatissant et serviable à l'égard du malheureux Lancelot. Pendant que les diverses péripéties entraînent le lecteur à un rythme effréné, la psychologie des principaux personnages, aussi profonde que réaliste ne manquera pas de l'édifier sur les étranges méandres de la "nature" humaine.
Merlin raconte à Odwyn l'histoire de Joseph d'Arimatie qui a transporté jusqu'en Cornouailles le Graal et lui montre le texte écrit en araméen où est précisé, de manière codée, le lieu où il est caché. Une fois le poison identifié, on l'envoie, dûment muni de la liste des ingrédients, auprès d'une certaine Coundrie, guérisseuse du Pays de Galles et seule capable de fabriquer le contrepoison. Des thermes fastueux d' Aquae Solis (l'actuelle Bath) où il échappe de peu à une flèche mortelle en passant par la très inhospitalière Dimas Emrys (la Terre Gaste de Lancelot), le voici enfin avec son unique compagnon devant la citadelle de Goon d'où viendrait le mauvais sort car là-bas, dit-on, soit on meurt, soit on sombre dans la folie... Dans le Château de Goon, il a bientôt une vision de Bran à qui il peut enfin poser la bonne question. Celle-ci posée, l'âme de Bran est aussitôt délivrée et ils peuvent rejoindre l'antre confortable de Coundrie. Celle-ci apprend à Odwyn que Goon du désert était le descendant de Bran, gardien du Graal, puis elle lui confie la potion demandée.
Dès leur retour à Camelot, le remède se révèle efficace et Lancelot demande à reprendre sa place autour de la Table ronde. Malgré le refus du roi Arthur, le vote des chevaliers est favorable, donc Lancelot devra se battre en duel contre ceux qui ont refusé son admission et pour ce faire, il choisit Odwyn comme écuyer. Le jour de la Saint-Jean l'inquiétude est grande : Lancelot finira-t-il par vaincre ou sera-t-il tué ?
Et Odwyn, à qui Merlin vient juste de tout raconter sur son père, sa mère et l'histoire de leur famille, sera-t-il enfin apaisé par une telle révélation et demeurera-t-il à Camelot pour continuer peut-être la quête du Graal ?
Dans ce 2e tome, Odwyn a l'air de reproduire les mêmes schémas que précédemment puisqu'il repart dès le début à l'aventure. Mais détrompons-nous car, entre-temps, il a acquis une connaissance très pragmatique de la psychologie en général et de celle des Chevaliers de La Table ronde en particulier. Elle s'avère aussi simple qu'utile et peut se résumer par la simple formule : se méfier de tout le monde, sans exception ! La preuve : la seule à qui il accorde quelque crédit est... Coundrie la guérisseuse qui lui conseille à juste titre de se défier de son seul compagnon d'aventures. Cela ne l'empêche aucunement d'ailleurs de se montrer compatissant et serviable à l'égard du malheureux Lancelot. Pendant que les diverses péripéties entraînent le lecteur à un rythme effréné, la psychologie des principaux personnages, aussi profonde que réaliste ne manquera pas de l'édifier sur les étranges méandres de la "nature" humaine.