Le journal d'Aurore / Marie Desplechin
Le journal d'Aurore [texte imprimé] / Marie Desplechin, Auteur . - Paris (11, rue de Sèvres, 75006) : Ecole des loisirs, 2011 . - 560 ; 15x21 cm. ISBN : 978-2-211-20736-2 : 19,50 €
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Sacha BENICHOU
Ce volume rassemble les trois tomes du journal d'Aurore (trois années de sa vie) dont les titres suffisent à envisager le contenu :
Jamais contente (tome 1) :
Aurore, une adolescente de quatorze ans, raconte sa vie dans un journal intime qu'elle entame malgré elle, mais elle se laisse peu à peu prendre au jeu. Que raconte-t-elle ? Tout : les parents, les sœurs, les grands-parents, le collège, les copines, les petits copains, la télé et les galettes de riz.
Comme le dit le titre, Aurore passe son temps à tout déprécier et, dès lors qu'on n'est pas d'accord avec elle, s'empresse de changer d'avis. Pourtant, le journal ne convainc pas. On a du mal à croire aux confidences de l'adolescente à son journal, tant les formulations transpirent parfois l'ardeur à vouloir déclencher le sourire du lecteur, et cette première année, si elle est concluante pour Aurore, laisse le lecteur perplexe quant à son intérêt pour lui-même.
Toujours fâchée (tome 2) :
Aurore déménage. A 15 ans, elle va habiter chez ses grands-parents et continue son journal.
Un deuxième tome plus intéressant que le premier. Peut-être Aurore a-t-elle fait de son journal un tel confident qu'elle se prend à lui en dire plus qu'avant, ce qui du même coup, attise l'intérêt du lecteur. Enfin, des personnages commencent à prendre consistance : la mamie qui désamorce à coup de gentillesse, le papy qui use à coup de surdité, ou encore la prof de maths qui repêche l'élève à la dérive qu'est Aurore.
Rien ne va plus (tome 3) :
En effet, rien ne va plus. Un groupe de Rock et des déboires plutôt inintéressants. Un troisième tome qui traîne en longueur comme une chanson qui ne trouve pas son tempo. Aurore passe du statut de gamine mal embouchée qui traîne sa solitude jusqu'à chez sa voisine de palier, à l'état d'amoureuse toujours aussi mal lunée qui s'essaye à la chanson politico engagée. On effleure plein de sujets mais Aurore, qui ne s'intéresse pas à grand-chose en dehors de son nombril, les balance tous aux oubliettes, et, crispante, elle donne plus envie refermer le livre que de partager sa vision du monde.
Le journal d'Aurore est un condensé de clichés sur l'adolescence qui sont certes vrais, mais présentés "les pieds dans le plat", ce qui décourage de s'attacher à Aurore pour trois tomes.
Jamais contente (tome 1) :
Aurore, une adolescente de quatorze ans, raconte sa vie dans un journal intime qu'elle entame malgré elle, mais elle se laisse peu à peu prendre au jeu. Que raconte-t-elle ? Tout : les parents, les sœurs, les grands-parents, le collège, les copines, les petits copains, la télé et les galettes de riz.
Comme le dit le titre, Aurore passe son temps à tout déprécier et, dès lors qu'on n'est pas d'accord avec elle, s'empresse de changer d'avis. Pourtant, le journal ne convainc pas. On a du mal à croire aux confidences de l'adolescente à son journal, tant les formulations transpirent parfois l'ardeur à vouloir déclencher le sourire du lecteur, et cette première année, si elle est concluante pour Aurore, laisse le lecteur perplexe quant à son intérêt pour lui-même.
Toujours fâchée (tome 2) :
Aurore déménage. A 15 ans, elle va habiter chez ses grands-parents et continue son journal.
Un deuxième tome plus intéressant que le premier. Peut-être Aurore a-t-elle fait de son journal un tel confident qu'elle se prend à lui en dire plus qu'avant, ce qui du même coup, attise l'intérêt du lecteur. Enfin, des personnages commencent à prendre consistance : la mamie qui désamorce à coup de gentillesse, le papy qui use à coup de surdité, ou encore la prof de maths qui repêche l'élève à la dérive qu'est Aurore.
Rien ne va plus (tome 3) :
En effet, rien ne va plus. Un groupe de Rock et des déboires plutôt inintéressants. Un troisième tome qui traîne en longueur comme une chanson qui ne trouve pas son tempo. Aurore passe du statut de gamine mal embouchée qui traîne sa solitude jusqu'à chez sa voisine de palier, à l'état d'amoureuse toujours aussi mal lunée qui s'essaye à la chanson politico engagée. On effleure plein de sujets mais Aurore, qui ne s'intéresse pas à grand-chose en dehors de son nombril, les balance tous aux oubliettes, et, crispante, elle donne plus envie refermer le livre que de partager sa vision du monde.
Le journal d'Aurore est un condensé de clichés sur l'adolescence qui sont certes vrais, mais présentés "les pieds dans le plat", ce qui décourage de s'attacher à Aurore pour trois tomes.