La couverture du papa soldat / Gianni Rodari
La couverture du papa soldat = La coperta del soldato [texte imprimé] / Gianni Rodari, Auteur ; Judith Gueyfier, Illustrateur ; Bernard Friot, Traducteur . - Voisins-le-Bretonneux (5 rue de Port-Royal, 78960) : Rue du monde, 2010 . - 32 ; 23,5x33,5 cm. - (Pas comme les autres) . 14 € Langues originales : Italien (ita)
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Bon livre
Blandine DAVID
Ce grand auteur italien aurait soufflé quatre-vingt dix bougies cette année. Pour l’occasion, Rue du monde publie cet album sensible, trace de son enfance. Orphelin à neuf ans, son père étant mort subitement à la suite d’un coup de froid, il sera aussi marqué par la Seconde Guerre mondiale où trois de ses proches disparaissent.
Nous sommes donc après une guerre : un papa militaire revient parmi les siens avec une couverture et une vilaine toux. A sa mort, l’enfant garde en héritage cette étoffe protectrice et évocatrice des merveilleuses histoires racontées par sa maman ; elle lui sera d’un grand réconfort quand celle-ci disparaîtra à son tour. Recueilli par des gitans, qui vont de village en village, le jeune garçon, Gennaro, se console dans sa couverture où il puise la force de se raconter de belles choses. Les bohémiens, au fil des voyages, malgré leur pauvreté, avec beaucoup d’amitié, lui apprennent à lire et à écrire.
Alors que la poésie inonde le texte émouvant et délicat, l’imagination s’impose dans les somptueuses illustrations chatoyantes et structurées. La couleur domine, les oppositions entre les rouges, bleus et verts animent ces tableaux où s’impriment délicatement les rêves et les pensées de Gennaro.
Sous le conte se cache un témoignage fort à partager, à accompagner.
Nous sommes donc après une guerre : un papa militaire revient parmi les siens avec une couverture et une vilaine toux. A sa mort, l’enfant garde en héritage cette étoffe protectrice et évocatrice des merveilleuses histoires racontées par sa maman ; elle lui sera d’un grand réconfort quand celle-ci disparaîtra à son tour. Recueilli par des gitans, qui vont de village en village, le jeune garçon, Gennaro, se console dans sa couverture où il puise la force de se raconter de belles choses. Les bohémiens, au fil des voyages, malgré leur pauvreté, avec beaucoup d’amitié, lui apprennent à lire et à écrire.
Alors que la poésie inonde le texte émouvant et délicat, l’imagination s’impose dans les somptueuses illustrations chatoyantes et structurées. La couleur domine, les oppositions entre les rouges, bleus et verts animent ces tableaux où s’impriment délicatement les rêves et les pensées de Gennaro.
Sous le conte se cache un témoignage fort à partager, à accompagner.