Un jour en ville / Julien Roux
Un jour en ville [texte imprimé] / Julien Roux, Auteur ; Julien Roux, Illustrateur . - Paris (13, quai de Conti, 75006) : T. Magnier, 2009 . - 48 ; 13x21 cm. ISBN : 978-2-84420-790-6 : 12,50€
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Coup de coeur
Marie-Cécile OUVRARD
Il était une fois un petit garçon qui vivait à la montagne dans une maison sombre, isolée, environnée de fumée et d’ombre, et qui voulait connaître la grande ville. De la bouche de sa maman, surgissent alors les images d’une ville (on reconnaît New York), riche et variée où se côtoient trains, voitures, métros, cargos et grues. Les gens y prennent soin d’eux, travaillent beaucoup mais jouissent aussi des facilités et des divertissements qu’elle offre : cinéma, soirées, concerts, restaurants … Bien sûr, il y a aussi des gens qui dorment dehors dessinés en pleine page, se cachent "derrière leur argent" et des policiers qui sévissent.
Mais cette ville contrastée semble vivante : symbolisée par un pigeon, ouverte sur le monde, illustrée dans un petit format à l’italienne en rouge et noir sur fond beige. L’élément de base qu’on retrouve à toutes les pages et dont semble construite toute la ville est un petit rectangle, rouge pour les briques et noir pour les fenêtres. Les immeubles n’ont pas les arêtes dures qu’on leur voit habituellement. Les contours ne sont pas dessinés mais matérialisés par la superposition des fenêtres ou des briques sans aucune rigidité. Très belles illustrations sur fond noir de la nuit ou, en ombre chinoise, d’un homme devant sa télévision en regard d’une page où le poste de télé est lui-même un immeuble en briques dans lequel on voit d’autres immeubles. La seule image entièrement au trait noir est celle de la femme allongée dans la rue.
Bref, cette ville, malgré les difficultés qu’elle fait naître chez ses habitants, paraît bien séduisante et poétique et on imagine la maman, un brin nostalgique toute seule dans son fauteuil à la montagne !
Mais cette ville contrastée semble vivante : symbolisée par un pigeon, ouverte sur le monde, illustrée dans un petit format à l’italienne en rouge et noir sur fond beige. L’élément de base qu’on retrouve à toutes les pages et dont semble construite toute la ville est un petit rectangle, rouge pour les briques et noir pour les fenêtres. Les immeubles n’ont pas les arêtes dures qu’on leur voit habituellement. Les contours ne sont pas dessinés mais matérialisés par la superposition des fenêtres ou des briques sans aucune rigidité. Très belles illustrations sur fond noir de la nuit ou, en ombre chinoise, d’un homme devant sa télévision en regard d’une page où le poste de télé est lui-même un immeuble en briques dans lequel on voit d’autres immeubles. La seule image entièrement au trait noir est celle de la femme allongée dans la rue.
Bref, cette ville, malgré les difficultés qu’elle fait naître chez ses habitants, paraît bien séduisante et poétique et on imagine la maman, un brin nostalgique toute seule dans son fauteuil à la montagne !