Faire le mort / Stefan Casta
Faire le mort [texte imprimé] / Stefan Casta, Auteur ; Agneta Ségol, Traducteur . - Paris (13, quai de Conti, 75006) : T. Magnier, 2004 . - 256 ; 21x12. ISBN : 978-2-84420-309-0 : 9 Euros
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Très bon livre
C'est un livre pour adolescents qui aborde des sujets difficiles, en particulier celui de la violence pouvant aller jusqu'au meurtre entre jeunes qui se croyaient amis.
L'histoire se passe dans une petite ville de Suède, en bordure de forêt.
Les protagonistes : un groupe de cinq ou six jeunes avec les questions d'attirances, de fascination, de sexe, de scolarité, de drogue...
L'environnement : une nature calme et sauvage, des oiseaux, la neige, le soleil. Une atmosphère parfois fantastique.
Le contexte est aussi présent : adultes entre eux et avec leurs enfants, et, plus lointaine mais importante : la violence du monde, la guerre, le souvenir du Viet Nam et des tortures infligées aux populations civiles.
Kim a 15 ans. Il est flatté d'être invité dans le groupe d'ados dont Philippe est le leader. Ils sont 5 ou 6 dans ce groupe, dont Tove, une fille qui attire Kim. Ils partent tous en "expédition" pour observer des oiseaux et... ce sera l'horreur... Après des actes terribles, chacun devra survivre... c'est dans le récit de cet "après" que le livre trouve toute son ampleur.
Stefan Casta raconte et suggère par une écriture simple mais percutante les émotions, les sentiments vécus par Kim.
La construction du livre est aussi très forte, intercalant les événements (avant et après l'épisode violent). Le lecteur est ainsi placé au coeur de l'émotion, de la peur, et le présent est éclairé de longs retours en arrière qui révèlent bien la montée de l'angoisse. On ne sait pas ce qui s'est passé, mais on sait dès le début que ce fut terrible et l'évocation de ce qui a précédé nous conduit vers cet instant. Le récit prend de ce fait un ton inquiétant, les protagonistes paraissent avoir des relations ambiguës, des projets menaçants.
C'est très adroitement "monté ".
Et, autant que l'on puisse en juger, très bien traduit. En tous cas, très bien réécrit en français.
Un très bon livre qui devrait par ses propos, par le dépaysement qu'il procure, par la réflexion qu'il entraîne, par les suspenses qu'il fait vivre, passionner ses lecteurs.
Hélène GIRARD
Fiche propriété de la Ville de Nantes.
L'histoire se passe dans une petite ville de Suède, en bordure de forêt.
Les protagonistes : un groupe de cinq ou six jeunes avec les questions d'attirances, de fascination, de sexe, de scolarité, de drogue...
L'environnement : une nature calme et sauvage, des oiseaux, la neige, le soleil. Une atmosphère parfois fantastique.
Le contexte est aussi présent : adultes entre eux et avec leurs enfants, et, plus lointaine mais importante : la violence du monde, la guerre, le souvenir du Viet Nam et des tortures infligées aux populations civiles.
Kim a 15 ans. Il est flatté d'être invité dans le groupe d'ados dont Philippe est le leader. Ils sont 5 ou 6 dans ce groupe, dont Tove, une fille qui attire Kim. Ils partent tous en "expédition" pour observer des oiseaux et... ce sera l'horreur... Après des actes terribles, chacun devra survivre... c'est dans le récit de cet "après" que le livre trouve toute son ampleur.
Stefan Casta raconte et suggère par une écriture simple mais percutante les émotions, les sentiments vécus par Kim.
La construction du livre est aussi très forte, intercalant les événements (avant et après l'épisode violent). Le lecteur est ainsi placé au coeur de l'émotion, de la peur, et le présent est éclairé de longs retours en arrière qui révèlent bien la montée de l'angoisse. On ne sait pas ce qui s'est passé, mais on sait dès le début que ce fut terrible et l'évocation de ce qui a précédé nous conduit vers cet instant. Le récit prend de ce fait un ton inquiétant, les protagonistes paraissent avoir des relations ambiguës, des projets menaçants.
C'est très adroitement "monté ".
Et, autant que l'on puisse en juger, très bien traduit. En tous cas, très bien réécrit en français.
Un très bon livre qui devrait par ses propos, par le dépaysement qu'il procure, par la réflexion qu'il entraîne, par les suspenses qu'il fait vivre, passionner ses lecteurs.
Hélène GIRARD
Fiche propriété de la Ville de Nantes.