Petit Guerrier / Claudine Desmarteau
Petit Guerrier [texte imprimé] / Claudine Desmarteau, Auteur ; Claudine Desmarteau, Illustrateur . - Paris (7 rue de Savoie, 75006, France) : Seuil Jeunesse, 1999 . - 40 ; 33x23. ISBN : 978-2-02-036444-7 : 13,5 Euros
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Visible par tous
Très bon livre
En accord avec le titre, la couverture est violemment colorée de rouge, avec l'ombre géante d'un monstre et un petit garçon, dessiné à grands traits, qui se met en garde, l'épée à la main. La quatrième de couverture est, elle, presque entièrement rouge.
A chaque double page, Petit Guerrier se bat contre un ennemi différent : bêtes imaginaires ou réelles, ennemis intérieurs... L'auteure-illustratrice utilise une couleur dominante par double page, et principalement les couleurs primaires (plus le vert), créant, à chaque fois que l'on tourne une page, une surprise violente. A grands traits noirs, les ennemis se dessinent sur ces fonds, et le texte est réduit à une seule phrase simple.
A la fin, cependant, les couleurs se côtoient lorsque le dénouement approche.
Cet album évoque très bien l'agressivité et les angoisses qui peuvent habiter un petit enfant. La violence y apparaît très liée aux peurs, précisément, au malaise intérieur qui n'arrive pas à s'extérioriser. Elle y apparaît aussi comme dangereuse pour l'individu violent lui-même. Tout cela me semble d'une grande justesse psychologique.
Et le dénouement est positif : la crise se résout.
Marie-Paule DESSAIVRE
Fiche propriété de la Ville de Nantes.
A chaque double page, Petit Guerrier se bat contre un ennemi différent : bêtes imaginaires ou réelles, ennemis intérieurs... L'auteure-illustratrice utilise une couleur dominante par double page, et principalement les couleurs primaires (plus le vert), créant, à chaque fois que l'on tourne une page, une surprise violente. A grands traits noirs, les ennemis se dessinent sur ces fonds, et le texte est réduit à une seule phrase simple.
A la fin, cependant, les couleurs se côtoient lorsque le dénouement approche.
Cet album évoque très bien l'agressivité et les angoisses qui peuvent habiter un petit enfant. La violence y apparaît très liée aux peurs, précisément, au malaise intérieur qui n'arrive pas à s'extérioriser. Elle y apparaît aussi comme dangereuse pour l'individu violent lui-même. Tout cela me semble d'une grande justesse psychologique.
Et le dénouement est positif : la crise se résout.
Marie-Paule DESSAIVRE
Fiche propriété de la Ville de Nantes.